Mois du Sacré-Cœur : Cœur de Jésus, Victime des pécheurs

Source: FSSPX Actualités

On sait que la communion des saints va de l’âme à Dieu ou à Jésus, de l’âme aux autres âmes qui luttent encore en ce monde, de l’âme au ciel, de l’âme au purgatoire.

Il est peu d’idées sur lesquelles sainte Marguerite-Marie appuie plus fortement que sur la nécessité de rendre à la Divinité des hommages dignes d’elle. Cela se fait en offrant Jésus à Dieu, en s’inspirant de l’amour de Jésus pour suppléer à notre misérable amour, cela se fait par l’amende honorable, par la sainte Messe entendue ou célébrée dans cette intention, par des communions sacramentelles ferventes et fréquentes, par des communions spirituelles, nombreuses, où l’on crie : « Merci » à Dieu, par des visites eucharistiques.

Ainsi les âmes généreuses peuvent-elles être réparatrices et médiatrices ? Le Sacré-Cœur, nous dit la bienheureuse, désire qu’il y ait beaucoup de ces âmes médiatrices : « Leur office sera d’employer son crédit devant Dieu et aussi d’offrir à cet aimable Cœur tout ce qui se fera de bien à son honneur et selon ses desseins ».

On ne comprendrait rien au christianisme si l’on s’effarouchait en entendant parler d’âmes médiatrices : de même, en effet, que le soleil, médiateur de lumière entre Dieu et nous, ne fait pas tort à la lumière divine, mais plutôt la glorifie ; ainsi la médiation de nos âmes qui tire toute sa puissance de la médiation nécessaire et universelle de Jésus, loin de lui porter tort ou ombrage, la proclame au contraire et l’honore.

Charles Sauvé, Jésus intime.