Le venin « New Age »

« L’Église est engagée dans une bataille spirituelle et, en Occident au moins, elle est en train de la perdre. »
Cette réflexion, on la doit à Roger Buck, un converti de la mouvance du Nouvel Age et auteur du livre « Cor Jesu Sacratissimum. Du sécularisme et du Nouvel Age à une Chrétienté renouvelée », paru en anglais, en décembre dernier, aux éditions « Angelico Press ».
L’auteur montre comment le Nouvel Age a imprégné notre culture de façon insidieuse, non seulement au moyen de certaines thérapies tel le yoga, mais aussi à travers toute une sémantique basée sur les notions « d’auto-développement », de « canalisation / channelling », de « visualisations » et autre « auto-responsabilisation ». Les adeptes de cette mouvance fondée par Madame Blavatsky et continuée par Gurdjieff et Krishnamurti sont, selon l’auteur, des âmes souvent délicates, idéalistes frappées et consternées par le matérialisme ambiant.
Cette pseudo-spiritualité est un leurre — insiste Buck — car elle recroqueville l’adepte sur soi-même, plutôt que de l’ouvrir aux autres. Converti avec son épouse depuis l’an 2000, il lance un appel vibrant à ses frères catholiques :« assistez à la messe quotidienne si vous le pouvez ; cultivez la dévotion au Sacré-Coeur ; priez le chapelet ; prenez part aux adorations eucharistiques, au moyen des sacrements devenez ce que vous êtes ». Un beau témoignage du besoin de la grâce contenue dans les sacrements, écrit par un homme suffisamment armé de ses expériences passées pour mettre en garde contre l’écueil des fausses spiritualités.
(source Catholic Herald)