Une exposition célèbre les 500 ans de la basilique Saint-Pierre

Source: FSSPX Actualités

Le 18 avril 1506, était posée la première pierre de la nouvelle basilique Saint-Pierre. Le pape Jules II (1443-1513) en avait commandé la construction aux plus grands architectes et artistes de l’époque. Bramante (1444-1514), Michel-Ange (1475-1564), Raphaël (1483-1520) se sont ainsi succédés sur ce chantier. Au-dessus du tombeau de saint Pierre, dans une nécropole romaine, l’empereur Constantin (272-337) avait fait construire une première basilique. La nécropole a été mise à jour grâce aux fouilles demandées par Pie XII en 1939.

A l’occasion du 500e anniversaire de la basilique Saint-Pierre, une exposition sur le thème « Pierre est là », (en grec : Petros Eni), rassemblera une centaine de chefs-d’œuvre venant des plus grands musées du monde. Elle sera inaugurée le 11 octobre et sera accessible au public dans le "bras de Charlemagne" de la colonnade du Bernin, jusqu’au 8 mars 2007.

L’exposition offrira aux visiteurs un parcours en six étapes : la 1ère retracera la fondation de la basilique ; la 2ème sera dédiée à ses architectes et aux artisans et ouvriers qui ont travaillé sur le chantier ; la 3ème section sera consacrée à l’antique basilique constantinienne ;  4ème étape présentera l’ager vaticanus, l’ensemble du quartier antique du Vatican où saint Pierre fut martyrisé et enterré ; la 5ème étape sera dédiée à l’œuvre commune de saint Pierre et saint Paul. Enfin, l’exposition s’achèvera par l’évocation du primat de saint Pierre et de la dévotion dont il a été l’objet à travers les siècles.

Organisée par la Fabrique de Saint Pierre en partenariat avec le Metropolitan Museum of Art (New York), le centre d’études sur la Renaissance italienne d’Harvard, la Bibliothèque apostolique vaticane et les Musées du Vatican, l’exposition présentera des pièces majeures ou inédites. Parmi celles-ci : la tunique de saint François d’Assise, la maquette en bois (1559-1561) réalisée à partir du projet de Michel Ange, manuscrits, lettres et autres documents sur la vie des chantiers de la basilique, ainsi que le fragment de mur rouge portant l’inscription Petros Eni.