Royaume-Uni : après 40 ans d’avortements
Les évêques d’Angleterre, du Pays de Galles, et d’Ecosse, affirment que, dans leurs pays, l’avortement a pris des proportions telles qu’il est devenu une source d’angoisse pour tous les habitants, indépendamment de leur croyance ou de leurs convictions politiques.
« En 1967, l’ultrason était un instrument primitif. Aujourd’hui, les scanners ultrasons peuvent révéler le développement de la vie humaine dans l’utérus avec des détails extraordinaires. Les enfants prématurés sont maintenant en mesure de survivre de plus en plus jeunes ». « La biologie du développement montre de plus en plus clairement la beauté et la complexité des processus de développement continu et de croissance de l’organisme unique formé lors de la conception ».
Aujourd’hui la Grande-Bretagne fait partie des pays d’Europe ayant les lois les plus libérales en matière d’avortement « avec des avortements jusqu’à la 24ème semaine et dans les cas de handicaps - et quelques autres cas - jusqu’à la naissance ». « La loi de 1967 devait mettre fin au problème de l’avortement illégal, parce que cela provoquait la mort de femmes enceintes. Pourtant, notre pays pratique 200.000 avortements chaque année... Quelles que soient nos croyances ou nos convictions, l’avortement ne peut être qu’une source de détresse.»
Le slogan ‘le droit de choisir des femmes’, « semble ignorer le fait que la majorité des hommes veulent être pères de leurs enfants. Si nous acceptons le slogan ‘le droit de choisir des femmes’ comme un principe décisif d’un choix aussi profond entre la vie et la mort, au lieu d’encourager les hommes à accepter leur responsabilité, nous risquons d’encourager un refus ou une fuite de leur part ».
« C’est la raison pour laquelle nous pensons que l’avortement n’est pas seulement un choix personnel. Il concerne les choix que notre société décide de faire pour soutenir les femmes, leurs partenaires et les familles dans ces situations. Si notre société choisit la vie, il n’y a alors aucune raison pour que l’enfant, la mère et le père, et même la famille de la société tout entière ne puissent pas grandir en fonction de leur potentiel. L’avortement vole à chacun son avenir. Sur le plan individuel et en tant que société, nous sommes convaincus que nous avons un autre choix : celui de donner naissance à la vie ».
L’Eglise catholique propose de contribuer, avec d’autres, à promouvoir « ce changement opportun de coeur et de pensée ». « L’heure est venue de prendre un autre chemin ».
(Sources : genethique.org/Zenit)