La station du Vendredi Saint à l’église Sainte-Croix-de-Jérusalem
Un tiers du Titulum crucis.
Dans la liturgie traditionnelle, l’Eglise apostolique et romaine fait station à l’église Sainte-Croix-de-Jérusalem, non loin du Latran.
Cette église a été construite, vers 320, à partir d’une pièce du palais impérial de sainte Hélène, la mère de l’empereur Constantin le Grand. Puis elle devint une basilique après que sainte Hélène eut rapporté de Palestine les reliques de la Passion. A cette époque, le sol de la basilique était couvert de terre venant de Jérusalem, d’où son titre de Basilica Sanctæ Crucis in Hierusalem.
La chapelle des reliques offre à la vénération des fidèles six reliquaires. Ils contiennent les insignes reliques de la Passion du Christ :
- Un tiers du Titulum crucis ou Elogium. Le fragment montre le mot Nazareth, écrit en hébreu, en latin et en grec. C’est l’inscription : « Jésus de Nazareth, roi des Juifs », qui correspond au libelle de sa condamnation. INRI : Jesus Nazarenus Rex Judæorum ;
- Deux épines de la couronne du Christ ;
- Un clou complet, qui a servi à la crucifixion de Jésus ;
- Trois fragments de la vraie Croix du Christ ;
- Un morceau du pilier de la flagellation ;
- Un morceau du tombeau du Christ, le Saint-Sépulcre.
Il faut aussi mentionner un grand fragment de la croix du bon larron, celui qui confessa le Christ et fit cette belle prière, pleine d’espérance : « Seigneur, souvenez-vous de moi quand vous serez entré dans votre royaume » (Lc 23, 42).
Telles sont les reliques de la Passion du Christ que l’on peut encore vénérer à Rome.
La basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem, à Rome.
(Sources : Dom Schuster, Liber sacramentorum - FSSPX.Actualités – 30/03/2018)