L’affaire Vincent Lambert rebondit à Rome
Le groupe de travail sur la bioéthique de la Conférence des évêques de France était réuni à Rome le 17 avril 2018 autour de Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie. Au programme : embryons et cellules souches, intelligence artificielle, génétique et médecine dite « prédictive ».
Le but de cette réunion était d’aborder les questions de bioéthique « non seulement sur le plan scientifique, mais aussi philosophique, théologique, moral, économique et politique », a rappelé Mgr Paglia.
Le président de l’Académie pontificale pour la vie en a profité pour s’exprimer sur l’affaire Vincent Lambert, expliquant que « la vie ne doit jamais être interrompue ».
Le 9 avril 2018, l'hôpital de Reims, à travers une décision collégiale, a en effet décidé de mettre un terme à l’alimentation artificielle de cet homme de 42 ans en état pauci-relationnel. Cet acte est contraire à la morale naturelle comme au commandement de Dieu de ne pas tuer. Il s'oppose aussi à l'œuvre de miséricorde corporelle qui consiste à soigner et à assister les malades, non à les tuer.
Mgr Paglia en a profité pour souligner que la vie « n’est pas un concept abstrait », mais qu’elle « concerne une personne ». Le prélat a pu ainsi rappeler que le rôle du médecin était d’accompagner la vie humaine du début à la fin, et ne pas faire le travail de la mort : « au contraire, il faut aider ceux qui sont autour du malade, la famille et les médecins », a-t-il conclu.
Lors du Regina Cœli du 15 avril 2018, le Saint-Père avait confié le patient français à la prière des fidèles rassemblés place Saint-Pierre, appelant à un grand « respect pour la vie ».
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(Sources : La Croix/iMedia - FSSPX.Actualités - 18/04/2018)