Inde : les actes de violence contre les chrétiens augmentent
Professer et pratiquer la foi chrétienne est devenu une cause d’insécurité sur 90% du territoire indien : c’est ce qui ressort de la note publiée le 7 août 2019 par l’agence Fides, qui recense le nombre des actes violents commis à l’encontre des chrétiens au cours du premier semestre de l’année.
En 2019, en l’espace de 6 mois, 158 actes violents ont été perpétrés dans 23 Etats de l’Union ; ils ont touché 110 femmes et 89 enfants.
Autre tendance inquiétante : le peu de suite donné par les autorités après l’enregistrement des plaintes, dès lors que des chrétiens en sont les victimes. Ainsi seuls 24 actes violents sur les 158 déclarés ont-ils fait l’objet d’un suivi administratif.
Dans la plupart des cas, le mode d’action est identique : des fanatiques, accompagnés de policiers, font irruption dans les sanctuaires, détruisent le mobilier et molestent les fidèles, avant que la police ne se saisisse des ministres du culte sous le prétexte de conversions d’hindous au christianisme, ce qui est un délit dans certaines parties du pays.
Les électeurs indiens ont réélu en mai 2019 le Premier ministre Narendra Modi pour un second mandat. Son parti – le Bharatiya Janata Party – prône le retour de tous les citoyens du pays à l’hindouisme, et encourage les actes antichrétiens qui ne cessent de se multiplier dans cette terre évangélisée au premier siècle par l’apôtre saint Thomas.
En Inde, les hindous sont 966 millions, soit 80% de la population, les musulmans sont 172 millions (14%) et les chrétiens 29 millions (2,3%).
(Sources : cath.ch/fides – FSSPX.Actualités - 24/09/2019)
