Etats-Unis : l’Illinois approuve le “mariage” homosexuel en se référant au pape

Fuente: FSSPX Actualités

Avec 61 voix pour et 54 contre, la Chambre de l’Illinois a approuvé la loi qui, après la signature du gouverneur Pat Quinn, autorisera, à partir de juin 2014, le « mariage » homosexuel.

Le Chicago Tribune met en lumière un aspect particulier de cette légalisation des unions contre-nature, en soulignant que les militants homosexuels de l’Illinois se sont appuyés sur la phrase du pape François, lors du vol de retour de la Journée mondiale de la Jeunesse à Rio de Janeiro, lorsqu’il affirma aux journalistes présents dans l’avion : « Si une personne est homosexuelle et cherche Dieu de bonne foi, qui suis-je pour la juger ? ». Selon le journal de Chicago cette affirmation a conduit plusieurs législateurs catholiques à un « examen de conscience », y compris la démocrate Linda Chapa LaVia et le président de la Chambre, Michael Madigan. Ce dernier a souligné que les commentaires du pape sur l’homosexualité ont assuré entre 5 et 10 votes décisifs pour le passage de la loi.

En commentant la nouvelle, le site canadien LifeNews.com rapporte une déclaration de Linda Chapa LaVia qui justifie son vote en faveur du « mariage » homosexuel en disant : « en tant que catholique disciple de Jésus et du pape François, il est clair pour moi que notre doctrine religieuse catholique a en son centre l’amour, la compassion et la justice pour toutes les personnes ». De son côté Michaël Madigan, sans nommer directement le pape, a fait clairement référence à sa phrase en déclarant : « Pour ceux qui se trouvent être homosexuels et qui vivent leur relation dans un cadre harmonieux et productif (sic), mais illégal, qui suis-je pour juger qu’ils devraient rester illégaux ? ». Comme le faisait remarquer le journaliste de La Vie, Jean Mercier, dans son article intitulé « Le pape est-il démago ? » (voir DICI n°282 du 04/10/13) : « Lorsqu’on demande au pape de se positionner sur l’homosexualité, il répond : ‘Qui suis-je pour juger…?’ Tout est dans le ‘Qui suis-je ?’. Eh bien, tout simplement : il est le pape… Et c’est pour cela qu’on lui pose la question. (...) Sa réponse est soit une manière de ne pas assumer son état, soit une pirouette destinée à séduire la totalité de la planète médiatique par son humilité – et faire conclure à une ‘révolution’ sur l’attitude de l’Eglise. »