Australie : l’avortement est désormais légal dans tous les Etats

15 Octobre, 2019
Provenance: fsspx.news
Après 22 semaines de grossesse.

La Nouvelle-Galles du Sud est devenue, le 26 septembre 2019, le dernier Etat d’Australie à dépénaliser l’avortement. L’archevêque de Sydney a immédiatement réagi en déplorant une « défaite pour l’humanité ». 

« Désolé du fait qu’il ait fallu attendre si longtemps », s’excuse l’élu indépendant et progressiste de Sydney, Alex Greenwich, qui est à l’origine du projet de loi ayant aboli, le 26 septembre 2019, une loi votée il y a 119 ans. Criminalisant l’avortement, la loi de 1900 prévoyait des peines allant jusqu'à dix ans d'emprisonnement pour les femmes se faisant avorter, ou pour les médecins les y aidant. 

La loi actuelle dépénalise désormais l’avortement jusqu’à vingt-deux semaines de grossesse ; au-delà de ce délai, il faut un avis favorable de deux médecins. L’eugénisme médical est en marche. Déjà votée à l’Assemblée législative le 8 août dernier, il ne manquait plus que l’accord de la chambre haute du Parlement pour que la loi soit définitivement adoptée. 

A l’archevêché de Sydney, Mgr Anthony Fischer regrette « un jour sombre pour la Nouvelle-Galles du Sud », qui vient d’adopter « la pire loi de l’époque moderne ». 

L’archevêque de Sydney n’entend pas pour autant baisser les bras : « l’Eglise catholique continuera à œuvrer pour transformer notre culture, afin que toutes les femmes et tous les bébés vulnérables soient pris en charge, de sorte à rendre l’avortement inconcevable », a déclaré Mgr Fischer. 

Depuis la légalisation de l’avortement dans le Queensland, votée en octobre 2018, la Nouvelle-Galles du Sud était le dernier Etat où l’avortement restait un crime : le verrou vient désormais de sauter. Au nom d’un prétendu droit des femmes à tuer ? Au nom de la dignité humaine ? 

Quant aux responsables politiques, « ils ont l'intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l'ignorance qui est en eux, à cause de l'endurcissement de leur cœur » (saint Paul aux Ephésiens 4, 18).