
Le 13 avril 2012, le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, a présidé au nom du pape, en la cathédrale de Trèves (Allemagne), la cérémonie d’ouverture du pèlerinage jubilaire (13 avril - 13 mai 2012), à l’occasion du 5e centenaire de la première ostension publique de la Sainte Tunique.
La Sainte Tunique est la robe sans couture, tissée par la Sainte Vierge, portée par Jésus-Christ au Calvaire et tirée au sort par les soldats romains après la crucifixion (cf. Jn, 19, 23-24).
La relique aurait été apportée en 330 à l’évêque saint Agricius de Trèves par sainte Hélène, mère de l´empereur Constantin. Elle aurait elle-même retrouvée la Tunique à Jérusalem en même temps que la Croix du Christ. Des documents officiels attestent de la présence de la Sainte Tunique dans la cathédrale de Trêves en 1196, date à laquelle elle a été encastrée dans l´un des autels.
Sa dernière ostension a eu lieu en 1996, rassemblant 700.000 pèlerins. La tunique de tissu rouge-brun, conservée à l´abri des regards et de la lumière dans un meuble de bois, est présentée périodiquement aux fidèles dans un coffre de verre. Cette année 2012 marque les 500 ans de la première ostension en 1512, à la demande de l´empereur Maximilien Ier de Habsbourg, lors de son passage à Trèves.

La sainte tunique de Trèves est considéré comme le vêtement que Jésus portait peu de temps avant sa crucifixion, comme le décrit dans l'évangile de Jean (19, 23-4).
Cette tunique sans couture, de teinte gris-brun, de petites dimensions (1,48 m devant, 1,57 m dans le dos, 1,09 m de largeur inférieure et 70 cm de largeur supérieure, des manches longues de 46 cm et larges de 31 cm), tissée à partir du haut jusqu'en bas en coton ou lin feutré.
Elle est conservée dans la cathédrale Saint-Pierre de Trèves en Allemagne, dans un sanctuaire de verre climatisée.
Elle est en concurrence avec la sainte tunique d'Argenteuil... conservée depuis près de 1200 ans. Elle aurait été offerte à Charlemagne au début du IXème siècle par l'impératrice Irène. Charlemagne confiera la relique à sa fille Théodorade, prieure du monastère d'Argenteuil.