
Les thuriféraires du planning familial et autres idéologies dites de « progrès » ont le moral en berne depuis la fin de la COP26 : ni l’avortement, ni la contraception, ni le genre – pourtant à l’agenda du sommet international – n’ont été retenus comme priorités pour le changement climatique, lors de la déclaration finale de Glasgow.
« Je suis profondément désolé, je comprends aussi la profonde déception que vous partagez… »
La voix tremblante et les larmes aux yeux, le président de la COP26, Alok Sharma, n’a pas su contenir ses émotions, le 13 novembre 2021, lors de la clôture de la Conférence de Glasgow (Ecosse, Royaume-Uni) sur les changements climatiques.
Et pour cause, les nombreux pays présents à ce sommet ont fait le service minimum, s’accordant, non plus pour « sortir » des économies fossiles, mais à les « réduire ».
A l’inverse, c’est un véritable « ouf » de soulagement qu’on pu éprouver les défenseurs de la culture de la vie, souvent mise à mal lors de ces rencontres célébrant la doxa de l’empire écologique, au mépris du droit naturel.
Car les partisans de « l’énergie verte » n’étaient pas les seuls participants à se sentir déçus par la Conférence. Après des mois de jeux d’influences et de pressions, les militantes féministes et les ONG de planification familiale n’ont pas réussi à convaincre les délégués que les « droits reproductifs » et « l’éducation sexuelle globale » devaient trouver leur place dans le document final du sommet.
Pourtant, les lobbies progressistes n’ont pas ménagé leurs efforts, mettant sur pied une soixantaine d’événements en marge de la COP26, afin de sensibiliser les participants à l’idée que santé reproductive et changement climatique seraient intimement corrélés.
« La politique du climat devrait financer les stratégies visant à éliminer les obstacles posés à la planification familiale et à l’éducation des jeunes filles », déclarait ainsi David Johnson, directeur du Margaret Pyke Trust.
L’idéologie du genre a tenté de marquer des points, en vain : « le genre est une question prioritaire, mais tant qu’on ne l’intégrera pas dans les engagements qui sont pris à la COP, on prend le risque de le mettre à l’écart », a prévenu Sheri Lim, membre du groupe Climate Change and Resilience.
Alors que du côté des partisans du droit à la vie, on pouvait s’attendre au pire, l’accord final n’a heureusement pas cru bon d’évoquer, ni les bienfaits de l’avortement ou de la contraception, ni ceux des discriminations sexuelles, comme moyens de lutter contre les effets néfastes d’un présumé changement climatique.
« Je sais que vous êtes déçus. Mais la voie du progrès n’est pas toujours une ligne droite », a déclaré le chef de l’Organisation des Nations unies (ONU) Antonio Guterres, dans un message adressé aux femmes et aux jeunes.
« N’abandonnez jamais. Ne reculez jamais. Continuez à avancer », a-t-il conclu. Une façon de dire que les droits élémentaires du Créateur et de ses créatures demeurent plus que jamais en sursis.