La Commission européenne et ses manœuvres totalitaires

09 Décembre, 2022
Provenance: fsspx.news
Ursula von der Leyen

Le terme totalitaire n’est certainement pas usurpé en l’occurrence. A l’avenir, les Etats membre de l’UE pourraient être contraints d’accepter la maternité de substitution ainsi que l’adoption d’enfants par des couples de même sexe, même si aucune de ces pratiques n’est fondée dans leur propre législation.

Autrement dit, la Commission européenne entend imposer l’adoption et la gestation pour autrui par les homosexuels à tous les pays de l’UE. Au moins pour les personnes qui déménagent d’un Etat membre à un autre. C’est l’objectif d’une initiative de la Commission européenne pour « harmoniser au niveau de l’UE les dispositions du droit international privé relatives à la parentalité ».

La proposition correspondante a été acceptée par la Commission européenne le mercredi 7 décembre 2022. Bruxelles justifie sa proposition par le bien-être et les droits des enfants concernés.

Egalité des parents

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait déjà souligné devant le Parlement européen à Bruxelles, le 16 septembre 2020, qu’elle n’aurait de cesse de construire une Union de l’égalité : « Une Union dans laquelle vous pouvez être qui vous êtes et aimer qui vous voulez, sans craindre d’être accusé ou discriminé. »

A l’époque, elle avait explicitement abordé les droits des gays, des lesbiennes, des transgenres, des bisexuels et des intersexués. Mme Von der Leyen a annoncé une « stratégie visant à renforcer les droits LGBT » en 2020. Elle a littéralement dit :

« Dans ce cadre, je ferai également pression pour la reconnaissance mutuelle des relations familiales dans l’UE. Si vous êtes un parent dans un pays, vous êtes un parent dans tous. »

Législations nationales annulées en pratique

Selon la Commission européenne, son nouveau règlement permettra de « reconnaître la paternité établie dans un Etat membre sans procédure particulière dans tous les autres Etats membres ». Cela permettra d’annuler toute interdiction nationale de la maternité de substitution et de donner effet au droit à l’adoption pour les couples de même sexe dans toute l’UE.

En effet, le règlement de la Commission européenne ne concerne que les cas qui ne font pas déjà l'objet d’une convention entre les Etats membres, à savoir la gestation pour autrui, ainsi que l’adoption d’enfants par des couples de même sexe.

A ce jour, seuls 14 des 27 Etats membres de l’UE reconnaissent l’institution juridique du “mariage” pour les couples de même sexe, et sept autres un partenariat civil enregistré. Cependant, la proposition de la Commission européenne doit être adoptée à l’unanimité par le “Conseil”, c’est-à-dire les représentants des 27 États membres de l’UE, après consultation du Parlement européen.

Une telle unanimité semble peu probable, mais elle montre déjà où veulent aller les dirigeants de cette institution totalitaire appelée Union européenne, et l’arrogance dont ils font preuve vis-à-vis des législations de pays souverains.