Argentine : le président de la République joue la neutralité face à l'avortement

Mauricio Macri.
La bataille pour la défense de l’enfant à naître fait rage en Argentine. Le président de la République a déclaré qu’il ne s’opposerait pas à un vote du Congrès légalisant l’avortement dans le pays.
Au « Pays du pape », l’avortement est jusqu’ici légal dans les seuls cas de viol, de difformité du fœtus ou lorsque la vie de la mère est en danger : c’est le juge qui décide au cas par cas. Mais le 20 mars 2018, le Congrès - équivalent de l’Assemblée nationale - va peut-être changer ces dispositions et proposer d’élargir l’avortement à toute femme qui le désire, dans les 14 premières semaines de la grossesse.
Pourtant connu pour être un défenseur des droits de l’enfant à naître, le président de la République, Mauricio Macri, a d’ores et déjà annoncé qu’il ne s’opposerait pas au vote des députés : « le Président est prêt à accepter la décision des parlementaires », croit savoir, de source gouvernementale, le quotidien La Nación.
Si le projet de loi devrait être adopté par le Congrès, sans grande surprise, il n’en sera peut-être pas de même au Sénat, plus conservateur, auquel le texte devra être ensuite soumis. Le chef de cabinet des ministres d'Argentine, Marcos Peña, a déclaré pour sa part que le gouvernement étudiait l’idée d’un référendum sur l’avortement, en cas de blocage.
Related links
(Sources : Life Site/Buenos Aires Times/La Nación - FSSPX.Actualités - 17/03/2018)