Au corps diplomatique, François dit « non » à la « colonisation idéologique »

Le pape a stigmatisé la « colonisation idéologique » des plus riches « aux dépens des plus pauvres » : elle consiste à imposer de « nouveaux droits souvent en contradiction » avec ceux issus des « bouleversements sociaux de 1968 ».

Se faisant plus précis, François a évoqué les assauts répétés contre le droit à la vie : « enfants rejetés avant même de naître » au prétexte qu’ils sont « malades ou malformés » ou « à cause de l’égoïsme des adultes » ; sans oublier les « personnes âgées elles aussi bien des fois rejetées, surtout si elles sont malades, car considérées comme un poids ».

En conclusion, le Saint-Père a voulu « dédier à la famille une pensée spéciale. » Déplorant que « surtout en Occident » la famille soit considérée « comme une institution dépassée », préférant « des liens fugaces » à la stabilité d’un couple chrétien, le pape en a appelé à « de réelles politiques de soutien aux familles » seules capables d’enrayer selon lui « l’hiver démographique » et le « repli sur soi » des sociétés modernes.

Ce soutien aux familles est sans doute à saluer. Il est cependant regrettable que, à l'occasion du Synode sur la famille et de l'Exhortation apostolique Amoris laetitia, des prises de position contraires au bien de la famille, à l'indissolubilité du mariage et à la sainteté de ce sacrement et de celui de l'eucharistie se soient multipliées.