En bref : Argentine, Allemagne, Canada, Suisse, Brésil, Espagne
DICI : Documentation Information Internationales Catholiques
Argentine : L’archevêque de La Plata contre le rock
Mgr Hector Aguer n’aime pas le rock. Au cours d’une réflexion faite à la télévision, lors de l’émission Clé pour un monde meilleur, l’archevêque de La Plata a qualifié cette musique de "sous-culture". Il a en particulier commenté le climat qui entoure le rock: le bruit et l’alcool, entre autres. Mgr Hector Aguer signale que "ce type de musique favorise une espèce de liberté anarchique" qui ne valorise ni l’homme ni la femme. Aux yeux du prélat argentin, la "culture rock est incompatible avec la vie chrétienne. Et d’ajouter que l’Argentine a une richesse folklorique suffisamment importante pour être défendue.
Allemagne : Les JMJ de Cologne ouvertes aux non-catholiques
Les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) 2005 de Cologne s’ouvriront davantage à ceux qui sont loin de l’Eglise. "Nous espérons que l’étincelle de l’Esprit Saint les atteindra", a affirmé le secrétaire général des JMJ, Mgr Heiner Koch, soulignant l’importance du "contact avec les Eglises sœurs". Quatre grandes célébrations œcuméniques exprimeront les liens existant entre les « Eglises chrétiennes ». Près d’un million de jeunes du monde entier sont attendus du 11 au 21 août.
Canada : L’archevêque de Québec interdit les absolutions collectives
Pour le Carême 2005, le cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec, adresse aux fidèles une lettre pastorale où l’on peut lire : « Je demande à tous les pasteurs et à tous les ministres du sacrement (de pénitence) de suspendre l’absolution collective partout dans le diocèse ». Et de rappeler l’enseignement du Motu proprio Misericordia Dei de Jean-Paul II (avril 2002) sur la forme ordinaire du sacrement : « La confession individuelle et intégrale avec l’absolution constitue l’unique mode ordinaire par lequel un fidèle conscient d’un péché grave est réconcilié avec Dieu et avec l’Eglise ». Le primat du Canada précise que cette interdiction de l’absolution collective « veut favoriser, non pas un retour en arrière, mais un approfondissement de la conversion personnelle dans l’esprit de l’Eglise ».
Suisse : Campagne publicitaire de l’Eglise catholique à Genève
"Jéroboam n’est pas seulement une grosse bouteille de vin" ; "Sion n’est pas seulement un club de football". Tels sont les messages que les Genevois peuvent lire sur les trams et les bus, leur rappelant que des objets de consommation connus ont un nom tiré de la Bible. Le but de cette campagne est, selon ses responsables, de suggérer que l’Eglise a une vocation désintéressée, n’ayant « rien à vendre mais tout à donner ». Ce qui ne l’empêche pas, chaque année depuis trois ans, de consacrer 250.000 francs suisses à cette opération publicitaire. Avec des résultats tangibles : le total des recettes, en 2001, était de 4.200.000 francs suisses, il a atteint 6.700.000 francs en 2004.
Brésil : Le cardinal Hummes constate le recul des catholiques en Amérique latine
Face au très important recul des catholiques en Amérique du Sud, l’Eglise devrait se demander pourquoi elle n’arrive pas à retenir ses fidèles, a déclaré l’archevêque de Sao Paulo. Si l’Eglise n’est pas en mesure de leur offrir une "plus grande expérience religieuse", les gens cherchent d’autres offres. Et ce sont surtout les sectes qui se précipitent : elles sont plus « émotionnelles » et prêchent d’une façon plus simple. Les sectes s’efforcent de chercher le contact direct avec de nouveaux adhérents, tandis que l’Eglise catholique attend les gens dans les paroisses, déplore-t-il. En clair, le cardinal Hummes trouve les sectes plus efficaces que l’Eglise, commercialement parlant.
Espagne : L’enseignement religieux à l’école publique
La réforme de l’enseignement religieux à l’école publique constitue l’un des nombreux sujets de discorde entre le gouvernement socialiste espagnol et l’Eglise catholique. Vendredi 17 février, le chef du gouvernement, José Luis Rodiguez Zapatero, au cours d’un entretien accordé à la radio Cadena Ser, a assuré qu’il allait "garantir le droit" à cet enseignement. L’enseignement religieux, a-t-il dit, "est un droit qu’il faut garantir et que le gouvernement va garantir". Il prenait là le contre-pied du Conseil scolaire de l’Etat, un organe consultatif qui, la veille, avait recommandé la suppression de l’enseignement religieux à l’école publique parce que contraire aux droits constitutionnels des citoyens.