Brèves : Film "La Passion" - Canonisations - encyclique Ecclesia de Eucharistia
Le cardinal Castrillon Hoyos a aimé "La Passion" de Mel Gibson
Le cardinal colombien Dario Castrillon Hoyos a déclaré à l’agence Aciprensa : "Ce film incite le spectateur à la prière et à la réflexion, ainsi qu’à la contemplation sincère. Mel Gibson a réalisé quelque chose de vraiment extraordinaire. Il a réussi, à travers des technologies merveilleuses, à faire vivre la passion, la mort et la résurrection de Jésus-Christ aux hommes de notre époque. Une des grandes qualités de cette oeuvre est d’avoir montré de manière si efficace l’horreur du péché et de l’égoïsme, ainsi que la puissance rédemptrice de l’amour. Il conduit le spectateur à vouloir aimer plus, à pardonner, à être bon et plus fort dans toutes les circonstances, comme le Christ face à une telle douleur".
Et de conclure : "Ce film est un triomphe d’art et de foi. Il sera un outil pour expliquer la personne et le message du Christ. J’ai confiance qu’il changera en bien toutes les personnes qui iront le voir". – Les spectateurs pourront en juger eux-mêmes à la sortie du film, le 18 mars 2004, pour le Mercredi des cendres.
A quel saint se vouer ?
Bientôt on ne saura vraiment plus à quel saint se vouer, tant les canonisations se sont multipliées sous ce pontificat. Avant la prochaine béatification de Mère Teresa, le19 octobre 2003 (voir DICI n° 80), les deux béatifications célébrées en Slovaquie par Jean-Paul II, début septembre, portaient à 1321 bienheureux et 473 saints le nombre de ceux que le pape a voulu mettre sur les autels. Tous ses prédécesseurs réunis n’avaient proclamé que 310 bienheureux et 300 saints.
Remous autour de l’instruction sur l’Eucharistie
L’instruction sur l’Eucharistie, annoncée par Jean-Paul II dans l’encyclique Ecclesia de Eucharistia (publiée le 17 avril 2003), suscite quelques émois. Le texte en projet est jugé trop conservateur : 37 abus y seraient dénoncés dont l’emploi de filles enfants de chœur. Sur France Info, le journaliste progressiste Christian Terras voit dans cette instruction la volonté romaine de se concilier les bonnes grâces des traditionalistes - bien qu’il ne s’y trouve, semble-t-il, aucune reconnaissance de la messe tridentine.
Il Messagero pense que la dénonciation des applaudissements et danses au cours des cérémonies viserait les excès constatés au cours des célébrations liturgiques… du Souverain Pontife ! – Dès lors, on comprend qu’une réécriture du texte soit envisagée.