Brèves : France - Espagne - Suisse
France : Une église à Paris pour les catholiques chinois
Les catholiques chinois de France auront, fin mai, leur église à Paris. Notre-Dame de Chine sera située au milieu des tours de la Porte de Choisy dans le XIIIe arrondissement, un des quartiers chinois de Paris. Elle pourra accueillir 200 fidèles, à quelques mètres de l’église Saint-Hippolyte où déjà une soixantaine de personnes assistent chaque dimanche, depuis deux ans, à une messe en chinois. L’église est financée pour 1,4 million d’euros par les Chantiers du Cardinal. Il y aurait 3.000 catholiques chinois en France, dont les deux tiers en Région parisienne.
Espagne : Chute de la pratique religieuse chez les jeunes
La proportion d’Espagnols de 15 à 29 ans se disant catholiques pratiquants a baissé de moitié entre 2000 et 2003, passant de 28% à 14,2%, d’après une enquête effectuée par le ministère espagnol du Travail, fin 2003. Ce sondage révèle qu’une écrasante majorité de jeunes espagnols (83%) utilisent des moyens contraceptifs.
Suisse : Remembrement paroissial dans le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg
Le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg a publié, le 14 janvier, un document énonçant les principes de base pour la création, l’organisation et le fonctionnement des unités pastorales et des équipes pastorales. Les 256 paroisses du diocèse seront désormais regroupées en 50 unités pastorales. Dans cette réorganisation, les unités pastorales "forment la structure de base de la pastorale territoriale dans le diocèse", souligne l’évêché. Elles seront confiées à un curé modérateur, "qui exerce sa charge avec la collaboration d’autres prêtres ou de diacres et de laïcs participant à l’exercice de la charge ministérielle", nommés par l’évêque diocésain. L’équipe pastorale est composée "en principe de trois à sept membres parmi lesquels deux bénévoles peuvent être nommés". Le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg était jusqu’à présent constitué de 256 paroisses pour 680.000 catholiques.
France : Succession du cardinal Lustiger (suite)
Une commission extraordinaire composée d’une dizaine de prélats, membres de la Commission de consultation sur la nomination des évêques et représentants de l’épiscopat français, s’est réunie au Vatican, le 14 janvier, pour examiner la question de la succession du cardinal Lustiger à l’archevêché de Paris. Parmi les dossiers étudiés figuraient celui de Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Tours, apprécié du cardinal Lustiger dont il a été l’évêque auxiliaire de 1988 à 1999, et celui de Mgr Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux et président de la Conférence épiscopale française. La commission extraordinaire n’étant pas parvenue à un accord sur la nomination du successeur du cardinal Lustiger, c’est au pape que le préfet de la Congrégation pour les évêques, le cardinal Giovanni Battista Re, a remis le dossier, le 15 janvier.
