Etats-Unis : Facebook bloque le financement d’un film contre l’avortement

Source: FSSPX Actualités

Le célèbre réseau social Facebook a bloqué la page de promotion d’un projet de film intitulé Roe vs. Wade, dont le thème principal est inspiré, comme son nom l’indique, de l'arrêt rendu par la Cour suprême des Etats-Unis en 1973, déclarant l'avortement comme un droit constitutionnel.

L’objectif de Facebook est, selon toute vraisemblance, d’empêcher la quête de fonds destiné à participer au financement du film. Il faut dire que le traitement de l’histoire s’annonce fidèle à la réalité. Ainsi que le souligne le média hispanique infocatolica.com, le scénario « examine les mensonges et les tactiques manipulatrices des militants pro-avortement », et met en lumière « les défenseurs éminents de la vie qui se sont battus vaillamment pour défendre le droit de vivre des bébés ».

L’enjeu est d’autant plus important qu’il ne s’agit pas d’un film amateur, loin de là, avec une distribution de qualité, - on note la présence de Jon Voight, oscar du meilleur acteur en 1979 et, pour l’anecdote, père de la vedette Angelina Jolie.

Le producteur, Nick Loeb, a annoncé vouloir prendre des mesures juridiques contre cette censure de Facebook : « Ils ont même bloqué les gens qui partagent les publicités que j'ai payées », a-t-il déclaré, avant de dénoncer : « C’est un vol ou une fraude ».

En 2016, d'anciens employés du réseau social avaient admis, selon infocatolica.com, qu'ils avaient « réprimé des informations dites conservatrices », au profit d’opinions « progressistes ».

Facebook dispose dans le monde de plusieurs « centres de suppression de contenu ». Des centaines de personnes sont employées, à toute heure du jour et de la nuit, pour vérifier les publications des près de deux milliards d’utilisateurs actifs du réseau social. D’après le site du mensuel canadien Vice, « les règles sont adaptées aux grandes questions sociales de l'actualité ». Par exemple, « les réfugiés syriens ont été intégrés aux directives de Facebook comme un groupe de personnes vulnérables et nécessitant une protection spécifique ». Il n’est visiblement pas encore question d’intégrer à cette catégorie les enfants à naître.