Etats-Unis : selon le cardinal Stafford, les nouvelles communautés sont une solution de la crise des paroisses.

Source: FSSPX Actualités

 

Dans un entretien accordé, cet été, à la Semaine diocésaine de Boston, The Pilot, le cardinal Stafford, président du Conseil pontifical pour les laïcs, a tenu des propos remarqués par les journalistes de Radio Vatican. Il a ainsi qualifié la culture contemporaine de "libérale, nietszchéenne et individualiste". "Je pense, a-t-il précisé, qu’il y a de nombreux éléments dans cette culture post-moderne qui peuvent être qualifiés d’hostiles au mariage chrétien, à la compréhension chrétienne de la justice et de la charité, et à la compréhension chrétienne de la vertu". Pour lui, un aspect important de la relation entre la foi et la culture post-moderne est le rapport entre la politique et la conscience chrétienne. Et de citer le récent document du Saint-Siège "Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles". Ce texte affirme le devoir pour les hommes politiques catholiques de s’opposer à la légalisation des unions de personnes du même sexe. (Voir le texte intégral dans DICI n° 79)

"Pour le politicien catholique qui vit pleinement son baptême, a ajouté le cardinal, il est impossible que Dieu doive être simplement une étiquette pour le système, qu’il soit politique ou économique". Dénonçant l’exemple donné par un président Kennedy, il a conclu : "Ce n’est pas la compréhension catholique de Dieu".

Mais dans la première partie de cet entretien, le cardinal Stafford n’a que des louanges pour les mouvements de renouveau dans l’Eglise, comme les "Focolari" et le "Chemin Néocatéchuménal", qui sont, selon lui, une réponse à la crise des paroisses. A ses yeux, la floraison des nouveaux mouvements de laïcs dans l’Eglise est le développement le plus significatif et le plus positif depuis le Concile Vatican II, rapporte l’agence APIC.



Le cardinal Stafford connaît le "Chemin Néocatéchuménal" depuis 1980, l’ayant invité à s’installer dans son diocèse de Denver. Aussi il n’hésite pas à affirmer que ce mouvement est "une des meilleures expressions, une des meilleures proclamations du Mystère Pascal que l’Esprit ait données à l’Eglise moderne". Pour ce proche collaborateur du pape, les nouveaux mouvements se sont développés pour faire face à des besoins très spécifiques des laïcs, notamment le besoin d’un approfondissement de la spiritualité. "Dans de nombreux cas, estime-t-il, les laïcs ont ressenti qu’ils ne pouvaient pas satisfaire ce besoin de spiritualité au sein des paroisses. D’autre part, ils ont également ressenti le besoin de mettre davantage en évidence leur propre désir d’évangéliser le monde, que ce soit le monde de l’économie, de la politique, de l’université ou des syndicats".



En réponse à l’espérance que suscitent les nouveaux mouvements auprès des autorités romaines, lire l’information qui suit