Fermeture de l’université Soros de Budapest : un nouveau succès pour Viktor Orban
Fondée en 1991 par le milliardaire juif américain Georges Soros, l’université déménagera à Vienne pour la rentrée 2019. Les partisans de Soros déplorent « un jour noir pour la liberté académique ». Une victoire pour le Premier ministre hongrois qui s’affirme une fois de plus comme le garant des valeurs de l’Europe chrétienne.
La nouvelle est officielle depuis le 3 décembre 2018. Le président de l’université d’Europe centrale (CEU) fondée par Georges Soros, a dénoncé au cours d’une conférence de presse le « fait sans précédent » d’une « institution américaine chassée d’un pays qui est membre de l’Otan ».
L’établissement est tombé sous le coup d’une législation adoptée en avril 2017 par le Parlement hongrois, qui oblige les universités étrangères implantées en Hongrie à disposer d’un campus dans leur pays d’origine.
Pour se mettre en conformité, l’université a signé un accord avec le Bard College de New York, mais le gouvernement hongrois se refuse à parapher l’agrément nécessaire au maintien des activités. Le transfert à Vienne pour la rentrée 2019 concernera les cursus internationaux.
Depuis plusieurs années, George Soros a mis la fortune qu’il a bâtie sur les marchés financiers au service d’une idéologie qui cherche à « détruire la civilisation européenne », rappelle le Premier ministre hongrois Viktor Orban. Par le biais de sa fondation Open Society (“société ouverte”), le milliardaire finance grassement les associations faisant la promotion de la « culture de mort » et du mondialisme apatride, libertaire et anti-chrétien.
(Source : La Croix - FSSPX.Actualités - 13/12/2018)