France : grande campagne publicitaire pour le catéchisme
Devant la baisse constante, depuis dix ans, du nombre denfants inscrits au catéchisme, larchidiocèse de Paris avait lancé, en septembre 2002, une campagne dinformation. Et pour la première fois ce nombre sétait stabilisé, soit 17.000 enfants de 8 à 12 ans catéchisés dans la capitale.
Encouragés par ce résultat, les diocèses de Créteil, Evry, Pontoise, Nanterre et Saint-Denis sunissent à Paris pour une campagne commune en faveur du catéchisme, sous la forme de dépliants, affiches et banderoles appliquées sur les façades des églises. La photographie dune petite fille souriante, penchée sur une mappemonde, illustre la formule : le catéchisme, des repères pour la vie.
Douze diocèses de lOuest, de Caen à Luçon, organisent eux aussi une campagne de publicité, avec le slogan : "Fais la pause caté !". Le haut de laffiche représente les visages dune famille au sourire éclatant ; en bas, deux tasses à café et un sachet indiquant "caté +". Le P. Olivier Roy fait savoir, dans La Croix du 29 août, que les évêques de lOuest ont fait appel à une agence de communication (PCV à Saint-Brieuc) pour cette campagne réalisée avec un support de plus 100.000 cartes postales et 25.000 affiches, pour un montant total de 40.000 €. Les cartes et affiches sont distribuées non seulement dans les paroisses, mais aussi sur les marchés et dans les boîtes aux lettres.
Les responsables de cette opération publicitaire avouent souhaiter dépoussiérer limage actuelle du catéchisme : "On a pensé que dans la tête de la majorité des gens le catéchisme était resté cette éducation un peu rébarbative comme on se la représentait au XIXe siècle. Cest loin dêtre le cas."
"On joue sur la pause café pause caté, explique le P. Roy, avec lidée sous jacente que dans la multitude dactivités qui sont proposées aux jeunes, on pourrait prévoir un temps de pause qui leur apporte quelque chose en plus." - Pour cela, il faudrait ne pas servir à ces enfants une doctrine décatéinée, comme les indigents parcours catéchétiques.