France : L’avortement au baccalauréat

Source: FSSPX Actualités

Le sujet de biologie du baccalauréat 2005, en classe de Première pour les séries littéraires, demandait aux candidats :

 «  a – A l’aide du document 4, dégager des arguments en faveur de l’autorisation légale de l’IVG en France.

    b – Argumenter l’idée selon laquelle l’avortement n’est pas considéré comme un moyen de contraception ».

 

 A partir d’un article du Monde, à l’occasion du 30ème anniversaire de la loi Veil : « La contraception et, en cas d’échec, le recours à l’IVG ont permis le passage d’un modèle de maternité sous contrainte à celui de maternité choisie. (...) Contrairement à ce qu’affirmaient les opposants à l’avortement lors de l’adoption de la loi, la légalisation de l’IVG n’a pas eu d’impact démographique. Une IVG ne constitue pas une naissance en moins mais une naissance reportée…»

 La dDrection diocésaine de l’Enseignement Catholique de Paris a vivement réagi en «condamnant» ce sujet. La Fondation Jérôme Lejeune, l’Association pour la Fondation de service politique et l’Alliance pour les droits de la vie, ont demandé au ministre de l’Education nationale, Gilles de Robien, de ne pas faire noter l’épreuve.

Le médiateur de l’Éducation nationale reconnaît qu’il eût été "souhaitable" d’éviter toute polémique en excluant cette question : "Le sujet me paraît plus sociétal que scientifique mais l’Inspection générale a tranché : c’était au programme".

L’an prochain les candidats auront-ils à traiter de l’euthanasie ?