France : l’église de l’Immaculée Conception de Saint-Omer touchée par un incendie

Source: FSSPX Actualités

Dans la nuit du dimanche 1er septembre au lundi 2, un fort incendie a touché l’église de l’Immaculée Conception de Saint-Omer (Nord de la France), qui l’a dévastée, détruisant totalement la toiture, et consumant entièrement le clocher, malgré l’intervention rapide des pompiers.

L’alerte a été donnée par un riverain qui a été réveillé par le bruit de l’incendie vers 4 h 00 du matin et qui a immédiatement averti les pompiers. Malgré la mobilisation de 12 engins et de 120 soldats du feu, l’incendie n’a pu être maîtrisé que vers 7 h 25, après avoir provoqué des dégâts considérables : clocher entièrement détruit, charpente du toit ravagée, voute de la nef effondrée.

Le desservant, le P. Sébastien Roussel a toutefois pu se réjouir au micro de BFMTV : « Nous avons sauvé le plus important, le tabernacle et les saintes hosties », avant de préciser que l’évacuation se poursuivait pour soustraire « quelques œuvres, des statues, celle de la sainte Vierge, un reliquaire de saint Corneille, et nous pourrons évacuer le chemin de croix, restauré en 2018 ».

L’église de l’Immaculée Conception

Le site du Figaro donne des précisions sur cette église. « Inaugurée en 1859, l’église comportait “un mobilier remarquable d’inspiration néogothique” explique le site internet de l’office de tourisme. (…) Le maire explique que l’édifice, surnommée “la cathédrale des faubourgs”, se situe dans les vieux quartiers de Saint-Omer. »

Le même site ajoute que « la municipalité de Saint-Omer avait justement achevé la restauration complète de l’église de l’Immaculée Conception. Non protégé au titre des monuments historiques, la commune avait pris en charge la quasi-totalité des travaux, pour près de 5 millions d’euros. Utilisé pour le culte catholique (…) cet édifice était un “point de repère pour le faubourg”. »

Une arrestation déjà effectuée

Le site BFMTV révèle qu’une « enquête a été ouverte pour déterminer la cause exacte de l’incendie ». Pour le desservant « aucun appareil électrique de l’église n’a pu être à l’origine de l’incendie », ajoutant que « les seuls éléments qui pourraient faire l’objet d’un intérêt particulier sont “les interrupteurs ou les panneaux de lancement des cloches” ».

Le mardi 3 septembre « le parquet a indiqué à l’AFP qu’une personne a été placée en garde à vue la veille dans le cadre de l’enquête. L’homme, né en 1985, est connu pour des “antécédents nombreux”, notamment “des faits de destruction par incendie”. »

Par ailleurs, l’enquête « a permis de mettre en lumière des “traces d’effraction” dans l’église, où un vitrail a été brisé ». Elle a aussi permis de déterminer que le feu avait pris dans la sacristie, au fond de l’église.

Ce mardi, « les pompiers restent mobilisés sur place et pompent de l’eau du canal car des poutres continuent à se consumer au sein de l’église, notamment au-dessus des vitraux à l’arrière de l’édifice ».