France : Restructuration de la Conférence épiscopale

Source: FSSPX Actualités

 

Sept commissions au lieu de dix, neuf conseils au lieu des vingt comités épiscopaux, création d’un comité chargé de surveiller  l’actualité: tels sont les principaux changements adoptés par les évêques de France lors de leur assemblée plénière, tenue du 13 au 15 juin à Chevilly-Larue. Le but de la restructuration décidée par la Conférence épiscopale française est de "mieux s’adapter aux questions et problèmes qui se présentent aujourd’hui".

 Les prélats ont décidé de créer un comité "Etudes et projets", directement élu par l’assemblée et formé de cinq évêques. "Il s’agit d’une sorte de comité radar chargé de prendre en compte, en toute liberté, les questions essentielles qui se posent à l’Église", a expliqué à La Croix du 16 juin Mgr Georges Soubrier, évêque de Nantes. "Cela fait dix-sept ans que je participe à l’assemblée des évêques, et dix-sept ans que j’entends à chaque fois les membres regretter l’absence de structures pour réagir rapidement aux questions posées", poursuit Mgr Soubrier, pour qui l’organisation ancienne était un "peu trop statique".

 Autre point de la restructuration: la formation de sept commissions (outre la commission doctrinale), au lieu de dix. Composées d’évêques, elles représentent le cœur du travail de l’épiscopat: "Liturgie et pastorale sacramentelle", "Catéchèse et catéchuménat", "Ministres ordonnés et laïcs en charge ecclésiale", "Vie consacrée", "Echange entre Eglises" (ex-Mission universelle de l’Eglise), "Mission de France" et "Commission financière".

 Enfin, la Conférence épiscopale comprend désormais neuf conseils, qui remplacent  les vingt comités épiscopaux existant jusqu’ici. Contrairement aux commissions, composées uniquement d’évêques, ces conseils font une large place à des experts religieux ou laïques. Leur domaine d’intervention : "les questions canoniques", "la famille et les questions de société" (ex-commission sociale), "les mouvements et associations de laïcs", "la pastorale des enfants et des jeunes", "l’unité des chrétiens et les relations avec le judaïsme", "les relations interreligieuses et les nouveaux courants religieux", "la solidarité", "la communication", "les affaires économiques, sociales et juridiques".

 Le Conseil permanent (exécutif chargé de suivre les décisions prises en assemblée plénière) continuera de fonctionner avec les mêmes attributions.