France : une église vandalisée à Paris

Le site Valeurs actuelles précise qu’il y a eu « vol par effraction » et des dégradations à l’intérieur de l’église. Le P. Vincent de Mello a confié au Journal du Dimanche que « la personne qui ouvrait l’église le matin, nous a alertés : le curé de la paroisse s’est immédiatement rendu sur place, et je l’ai rejoins plus tard dans la journée ».

Il ajoute que « la police a été appelée et l’église a été fermée 24 heures, le temps d’effectuer les prélèvements scientifiques et de mener l’enquête. Les faits se sont déroulés dans la nuit de dimanche à lundi. La personne a eu tout le loisir d’agir durant la nuit, et étant donné que nous n’avons pas de caméra de surveillance, nous ne savons pas l’heure à laquelle elle a commencé. »

Selon Valeurs actuelles, « le ou les auteurs sont entrés par la porte de secours et ont inscrit au feutre noir sur plusieurs supports de l’édifice : « soumetté vous en allah infideles la prière 5 fois par jour », et encore « Batard Jesus un seul dieu allah », ou « sette grosse babylone acrevé satan l’eglise », et « l eglise nous voila brule la premiere partie ».

La litanie de blasphèmes et d’insultes – ainsi que les grossières fautes d’orthographe – continue : « le dernier profète Mohammed », « la tête coupé a ceux qui depasseront / je vous ferez la guerre monde chretien », « nous musulman, nous ne pouvons accepter cette * de religion/ marie voila ta destiné », « va en enfer satan brule ».

Le même média signale que, selon une source policière « des portes d’armoire ont aussi été brisées, l’accueil a été fouillé, une petite caisse a été forcée et des papiers ont été brûlés ». Enfin, un couteau a été planté dans la gorge d’une statue en bois de la Vierge Marie. L’orgue a été « défoncé » selon Le Figaro, « la sono a aussi été abîmée : tous les relais de micros sans fils ont été arrachés.

Enfin, le ou les malfaiteurs ont tenté de mettre le feu au bâtiment.

Le P. de Mello a confié à CNews que « cela ressemblait à l’œuvre d’un détraqué », mais qui « avait des intentions anti-religieuses chrétiennes », a-t-il ajouté. Cela semble probable, mais il reste que cette haine anticatholique a été attisée par un feu qui n’est pas sorti de nulle part.

Il ne faut pas se voiler la face devant les attaques violentes du Coran lui-même contre « les associateurs », c’est-à-dire les chrétiens qui adorent la Trinité sainte, ce qui, pour le Coran, est associer d’autres dieux au Dieu unique. Et les menaces sont claires : « combattez les associateurs où que vous les trouviez, saisissez-les, assiégez-les, piégez-les ».

L’église Notre-Dame-du-Travail

Selon Wikipédia, l’église a été bâtie « pour les très nombreux ouvriers logeant dans le 14^e arrondissement qui avaient la charge de monter les expositions universelles de Paris du début du XXe siècle, elle rend hommage à la condition ouvrière et aux sens que donne le mot “travail”. L’abbé Jean-Baptiste Roger Soulange-Bodin (1861-1925) est à l’initiative du projet dès 1897.

« Elle est remarquable par l’utilisation d’une armature métallique innovante et d’une charpente en poutrelles apparentes. Sa cloche a été ramenée de Sébastopol à la suite de la prise de la ville (1855) pendant la guerre de Crimée (1853-1856). Elle a été achevée en 1902 par l’architecte Jules-Godefroy Astruc (1862-1955). »

Le Figaro rappelle que près d’un millier d’actes antichrétiens ont été enregistrés en 2023, dont « 90% sont des atteintes contre les biens, comme des cimetières ou des églises », ont indiqué les offices statistiques de la place Beauvau début 2024.