Italie : Déclaration de Tony Anatrella sur le projet de loi contre l’homophobie

Au cours d’un débat organisé, le 11 novembre, par le Centre culturel Saint-Louis à Rome, sur le thème : "Les parents de demain. Question de société autour du mariage homosexuel", le Père Tony Anatrella a déclaré : "L’idée du mariage entre des gens du même sexe est devenue possible à partir de la remise en cause de cette institution en Occident". "Le mariage, au lieu de signer l’engagement entre un homme et une femme, deviendrait la reconnaissance par la société de sentiments entre deux individus", a-t-il poursuivi. "Il s’agirait alors de séparer l’acte sexuel de celui de la procréation, de différencier la conjugalité de la parentalité, de dissocier la procréation de la différence sexuelle", a-t-il insisté.

La seule différence sexuelle qui existe est celle "entre un homme et une femme, il n’y en a pas d’autre, contrairement à ce que prétend la théorie du ‘gender’", a-t-il encore rappelé, dénonçant la volonté des groupes militants homosexuels réclamant le droit au mariage et à l’adoption. Pour l’enfant, "l’homosexualité n’est pas un modèle d’identification". "Il ne faut pas agir en dehors des enfants dont on connaît la psychologie". La militance homosexuelle peut être "un système pervers dont les médias sont les relais pour revendiquer le changement des législations".

Ainsi, pour le prêtre français, le projet controversé d’une loi contre l’homophobie en France, qui devait être mis en discussion le 7 décembre prochain (voir dans nos Documents, le communiqué du collectif "Oui à la famille, non à l’homofolie"), est une "loi dangereuse". D’une part, "la définition de l’homophobie n’y est pas claire" et, d’autre part, "si cette loi est votée, le mariage et l’adoption homosexuels pourraient être adoptés, car les refuser serait jugé comme un acte discriminatoire puni par la loi".