La confession de ses péchés

Le pénitent doit confesser ses péchés en les accusant à un prêtre légitimement approuvé en vue d’obtenir le pardon ou l’absolution sacramentelle.
Cette confession des péchés a été instituée par Jésus-Christ. Le rite aide le pécheur à s’humilier et à découvrir ses maux au prêtre comme à un juge miséricordieux et à un médecin bon et patient. Il en recevra la satisfaction justement requise et le remède approprié à son état.
Pour être valide, la confession doit être complète et ne cacher aucun des péchés graves ou mortels que le pécheur a sur la conscience. A lui d’accuser loyalement devant le représentant de Dieu toutes les offenses et les torts qu’il a pu commettre contre Dieu, son prochain ou lui-même. Cacher volontairement un seul péché mortel serait se rendre coupable d’un grave péché de sacrilège.
Le pénitent retirera d’autant plus de fruit du sacrement de pénitence qu’il aura humblement accusé ses fautes, à genoux et à voix basse, brièvement et clairement, modestement et sans paroles inutiles, sans chercher à s’excuser, à se justifier, sans exagérer ni diminuer ses fautes.
C’est ici l’occasion d’insister, auprès de ceux qui ont pris de mauvaises habitudes, et qui veulent user saintement du sacrement de pénitence alors qu’ils ont, durant des années, pratiqué dans la religion conciliaire. La confession n’est pas un entretien, un dialogue où l’on raconte sa vie. Il ne s’agit pas de faire des considérations spirituelles, de parler des grâces reçues, de faire le point sur son existence comme on s’adresserait à un confident. Il s’agit de confesser ses péché simplement et le cœur contrit. Il ne s’agit pas d’un long monologue.
Au contraire, il faut déposer son fardeau au pied du prêtre et se soumettre à ses avis, ses conseils spirituels et son jugement de ministre de Dieu. Le cas échéant, on lui demandera son aide afin de faire une bonne et sainte confession.
(Sources : Gasparri – FSSPX.Actualités - 19/11/2018)