La Corée du Sud en marche vers la légalisation de l’avortement
Le 11 avril 2019, la Cour constitutionnelle de Corée du Sud a déclaré illégitime l’interdiction de l’avortement, telle qu’elle est prévue par une loi de 1953 encore en vigueur. Les évêques ont protesté contre cette décision.
« La décision de la Cour constitutionnelle nie le droit fondamental du fœtus à vivre, alors qu’il s’agit d’une créature n’ayant pas la capacité de se défendre », a déclaré dans un communiqué le président de la Conférence des évêques de Corée.
Mgr Igino Kim Hee-jung en profite pour rappeler que « l’avortement est un péché, comme l’est le fait de tuer pour tout motif une vie innocente dans le sein maternel. Tel est l’enseignement de l’Eglise qui ne peut jamais justifier une telle pratique ».
Jusqu’ici, en Corée du Sud, les femmes ayant provoqué un avortement - en dehors de quelques cas exceptionnels comme celui d’une grossesse résultant de violences - peuvent faire l’objet d’amende ou d’une peine de prison.
La plus haute juridiction de Corée établit, dans son arrêt du 11 avril, que désormais la loi doit être révisée d’ici la fin de l’année 2020. Une décision dramatique, à laquelle les évêques ont répondu vouloir faire tout leur possible afin de « soutenir et promouvoir la vie ».
(Source : Fides - FSSPX.Actualités - 07/05/2019)