La Haute Autorité de santé franchit la ligne rouge

Source: FSSPX Actualités

Saisie par le ministère de la Santé et des Solidarités, la Haute autorité de santé (HAS) vient de publier un panel de recommandations visant à faciliter les changements de sexe, créant une véritable levée de bouclier au sein des associations attachées aux droits de l’enfance.

« Vivian Jenna » Wilson – alias Xavier, le fils d’Elon Musk qui a subi une opération chirurgicale de changement de sexe – pourra bientôt se réfugier en France, car dans l’Hexagone, le wokisme auquel entend bien s’attaquer la future administration Trump, a de beaux jours devant lui, si l’on en croit le projet de recommandations sur les « personnes trans ».

Concocté par la Haute Autorité de santé (HAS) et consulté par Le Figaro, le texte porte sur la conduite à tenir par les praticiens dans le cas où l’un de leurs patients demanderait une prescription d’hormones dites « d’affirmation de genre », ou un acte chirurgical de « réassignation de genre ». Des recommandations qui selon Le Figaro, « coïncident presque en tous points avec les revendications portées par les associations “transactivistes” ».

Il s’agirait ni plus ni moins que de mettre en place un véritable service public chargé de mettre tous ses moyens – avec l’argent du contribuable, bien sûr – au service de la transition de genre, en faisant de cette problématique purement idéologique un fait de santé public et donc un soin dû comme beaucoup d’autres dans l’Hexagone.

Ainsi, les médecins sont avertis – certains diront menacés – de recevoir les demandes de changement d’identité sexuelle dans « un environnement d’accueil bienveillant et adapté aux personnes trans ». Bien entendu, défense à quiconque de voir dans ce genre de demande la manifestation d’un quelconque malaise mental : « L’identité de genre ne doit pas faire l’objet d’une évaluation psychiatrique spécifique », prévient la HAS.

Ensuite, il faudra aller vite et prescrire des hormones aux patients puis de leur permettre « sans délai » d’accéder à différents types d’intervention : « féminisation ou masculinisation faciale : rhinoplastie, “contouring” du visage (menton, mâchoire, cartilage thyroïdien, front et implantation de cheveux, remodelage des parties molles), greffe de cheveux.

« Mais aussi chirurgies thoraciques (mammectomie ou au contraire pose de prothèses mammaires), bien entendu les chirurgies génitales, ou encore les chirurgies de la voix. En complément, la HAS recommande aussi de donner accès à une dépilation aux trans qui en font la demande. »

Pour les mineurs qui auraient encore la chance d’avoir des parents n’ayant pas abdiqué tout bon sens et qui s’efforceraient de dissuader leur progéniture de céder aux sirènes du wokisme le plus débridé, qu’on se rassure : des « signalements » sont prévus « pouvant aller jusqu’à une délégation partielle d’autorité parentale » voire « une déchéance de l’autorité parentale ou une émancipation ».

Georges Orwell et Aldous Huxley n’auraient pas rêvé pire…

Des délires qui n’ont rien d’étonnant quand on sait qui se cache derrière les pseudo-experts sur lesquels s’est appuyée la HAS : on y trouve notamment les activistes Clément Moreau, psy et trans ainsi que le chirurgien Nicolas Morel-Journel. Un comble pour un organisme public financé par l’impôt et qui se targue d’être « indépendant ».

Reste à savoir ce que le ministère de la Santé et des Solidarités retiendra des recommandations de la HAS, mais une chose est sûre : s’il y a quelque chose à amputer, c’est bien plutôt les fonds de ces agences payées par les deniers publics et qui font avancer à pas de géants l’idéologie mortifère du progressisme.