«La liberté religieuse, condition pour la stabilité et la paix en Europe»

Source: FSSPX Actualités

 

Le Saint-Siège "condamne toute forme d’antisémitisme et de racisme, qui sont contraires au fondement même du christianisme et sont totalement injustifiables dans les cultures proches du christianisme" a affirmé devant 55 ministres des Affaires étrangères, Mgr Pietro Parolin, chef de la délégation vaticane à la Conférence ministérielle de l’OSCE, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, le 2 décembre 2003 à Maastricht.

Pour le Saint-Siège, l’OSCE et le reste de la communauté internationale doivent ainsi "assurer une formation appropriée et une information correcte" et "éduquer à la cœxistence et à la confiance réciproque, dans le respect de la religion, de l’histoire, de la culture et de la valeur intrinsèque de chaque personne".

Sur le plan de l’éducation, il faut "garantir que la législation et les études respectent l’identité religieuse des différents groupes ethniques et le droit des parents à éduquer leurs propres enfants", a souligné le chef de la délégation du Saint-Siège, qui demande à l’OSCE de "s’efforcer de maintenir un dialogue réel et constant avec toutes les instances compétentes" dans les pays membres. C’est une nécessité pour pouvoir "combattre l’intolérance, les préjugés ethniques et raciaux" et faire respecter "la liberté religieuse".

"Le respect de toute forme de liberté religieuse devrait garantir la sécurité et la stabilité au XXIe siècle" a ainsi rappelé Mgr Parolin, citant les paroles de Jean-Paul II. Alors que l’OSCE est sur le point d’adopter une "stratégie pour affronter les menaces à la stabilité et à la sécurité au XXIe siècle", le Saint-Siège prône par ailleurs une "réponse commune" face aux diverses menaces, pour "éviter le danger d’unilatéralisme".

Cette idéologie de la liberté religieuse – car c’en est une – est, avec l’œcuménisme, le plus grand danger qui menace l’Eglise, et par conséquent le monde. L’aveuglement des pasteurs sur ce point est un véritable châtiment divin qui leur fait choisir le moyen d’amener ce qu’ils veulent éviter.