La satisfaction

Pour obtenir le pardon de ses péchés, expier ses fautes et de quelque façon réparer, il faut encore satisfaire, c’est-à-dire accomplir la peine imposée par le confesseur. Cette peine, en vertu des mérites infinis de Jésus-Christ appliqués à l’âme pénitente, a une vertu spéciale pour remettre la peine temporelle due aux péchés.
Si la satisfaction imposée par le confesseur sert de remède à la faiblesse et de sauvegarde pour l’avenir, elle est aussi salutaire comme compensation et châtiment pour les péchés passés. Elle manifeste le ferme propos de l’âme vraiment contrite qui, ayant confessé les péchés qui pèsent sur sa conscience, a la ferme volonté de se corriger, de ne plus retomber, d’éviter les occasions de faute et de prendre les moyens de la vertu.
Telles sont les trois parties ou les trois actes du pénitent : contrition, confession, satisfaction. Ils manifestent ses dispositions et permettent au prêtre de lui remettre ses péchés.
(Sources : Gasparri – FSSPX.Actualités - 20/11/2018