Le Conseil mondial d’athlétisme annonce des tests de genre

Le World Athletics Council (WAC) – Conseil mondial d’athlétisme – est la fédération sportive internationale chargée de régir les fédérations nationales d’athlétisme et d’organiser les compétitions internationales. Il est responsable de décisions comme l’élaboration du calendrier des compétitions, l’adoption des règlements et la sélection des villes hôtes des événements.
Une mesure préparée par une consultation
Du 10 février au 5 mars dernier, le WAC a lancé un processus de consultation sur ses conditions d’éligibilité pour la catégorie féminine dans les cas de Variations du développement sexuel (DSD) et le transgenre. Le but était de permettre de réfléchir sur ses règles d’éligibilité, en se tenant au courant des évolutions scientifiques, sportives, juridiques et sociétales concernant les athlètes.
La mission du groupe de travail est de permettre à World Athletics de réfléchir aux implications de ces évolutions sur sa programmation, ses règles d’éligibilité et ses initiatives éducatives, tout en respectant ses engagements fondamentaux envers sa communauté mondiale d’élite.
Une condition de pré-autorisation
A la suite de cette consultation, le président du WAC, Sebastian Coe, a annoncé un test « non invasif » qui sera appliqué aux athlètes avant leur participation à des compétitions sportives féminines.
Cette mesure vise à préserver l’équité dans le sport et à garantir que les femmes biologiques ne soient pas remplacées par des hommes souffrant de dysphorie de genre. La décision a été saluée par de nombreux défenseurs du sport équitable.
Ceux qui souhaitent participer à des compétitions féminines devront remplir les « conditions de pré-autorisation » une fois dans leur carrière. Bien qu’aucun calendrier n’ait été officiellement confirmé, la Press Association affirme que WAC vise à le mettre en place pour les championnats du monde de septembre à Tokyo.
Cette mesure fait partie des recommandations approuvées lors de la réunion du Conseil de World Athletics visant à renforcer les réglementations relatives à l’éligibilité des athlètes transgenres et intersexués. Lord Coe, président de l’instance dirigeante, a déclaré que cette décision était une preuve supplémentaire que World Athletics protégerait « avec acharnement » la catégorie féminine.
« Il est important de le faire car cela permet de maintenir tout ce dont nous avons parlé, et en particulier récemment, non seulement de parler de l’intégrité du sport féminin, mais aussi de la garantir », a-t-il ajouté.
« Nous pensons que c’est un moyen vraiment important de donner confiance et de maintenir cette attention absolue sur l’intégrité de la compétition. » Le WAC a déclaré qu’il travaillait actuellement à la mise en place du test, dont le calendrier sera fixé « au cours des prochaines semaines ».
Le test recherchera le gène SRY qui fait partie du chromosome Y et provoque le développement des caractéristiques masculines. Un test sur écouvillon buccal permettra de déterminer si le SRY est présent, tandis qu’un test sur goutte de sang séché pourrait également être utilisé pour déterminer les niveaux de testostérone d’un athlète.
World Athletics a déclaré que le test était « un indicateur très précis du sexe biologique » qui ne devrait être effectué qu’une seule fois par athlète au cours de sa carrière. Un communiqué de presse du WAC a également indiqué que « la majorité des acteurs consultés le mois dernier sur les nouvelles conditions d’éligibilité proposées pour la catégorie féminine ont convenu que permettre uniquement la participation de femmes biologiques était essentiel pour maintenir l’équité ».
Précédentes réglementations
Il y a deux ans, le WAC a interdit aux athlètes transgenres ayant eu une puberté masculine de concourir dans la catégorie féminine lors de compétitions internationales. Le mois dernier, son groupe de travail a recommandé de nouvelles mesures. Cela se fondait sur de nouvelles preuves qui montraient qu’il existait un « écart de performance significatif avant le début de la puberté ».
En outre, le WAC fusionnera également les réglementations pour les athlètes DSD et transgenres après que le groupe de travail a déclaré que de nouvelles preuves montraient que la suppression de la testostérone « ne peut qu’atténuer en partie l’avantage global des hommes dans le sport de l’athlétisme ».
Les règles actuelles pour les athlètes DSD exigeaient qu’ils réduisent leur taux de testostérone à un niveau défini pendant au moins six mois pour participer à toute épreuve féminine au niveau international.
Cette nouvelle réglementation, qui vient frapper de plein fouet les aspirations délirantes des hommes se prenant pour des femmes, remettent un peu de bon sens dans les têtes et réduisent le champ d’action de l’idéologie du genre.
(Sources : LifeSite/InfoCatólica/BBC – FSSPX.Actualités)
Illustration : WAC