Le Conseil national d'éthique est favorable à la PMA

Dans le document de 160 pages, Loup Besmond de Senneville souligne, dans l’édition de La Croix du 25 septembre 2018, quatre points importants : 

1. Le CCNE souhaite une extension de l’aide à la procréation médicalement assistée aux “couples” de femmes et aux femmes seules. 

Il convient ici de rappeler que l’Eglise, si elle promeut les techniques d’aide à la fertilité - traitement hormonal, restauration ou désobstruction des trompes, traitement chirurgical de l’endométriose -, s’oppose à la PMA qui nie la moralité de l’acte humain associé à la procréation, s’attaquant à la loi naturelle et à la famille, cellule de base de la société. 

2. Le CCNE plaide pour l’élargissement du droit de conserver des ovocytes en vue d’une utilisation ultérieure. Dans cette perspective, l’enfant à naître devient un produit de consommation dont on use où et quand on veut. 

3. Un statu quo sur la fin de vie est souhaité par le CCNE qui juge que la loi Leonetti est suffisante pour répondre adéquatement - pour l’instant - à la question des droits du malade en fin de vie. 

4. Le CCNE souhaite enfin que l’on poursuive plus largement la recherche sur les cellules embryonnaires : sans se soucier des destructions d’embryons que cette recherche implique nécessairement, comment ne pas craindre une dérive eugénique et totalitaire ? 

“Le meilleur des mondes” s’identifie de plus en plus au royaume de la culture de mort. Et les démiurges en blouse blanche se veulent comme des dieux, sicut dii, maîtres de la vie et de la mort.