"Le dialogue est indispensable" pour mettre fin aux conflits

Source: FSSPX Actualités

 

Du 7 au 9 novembre s’est tenue à Istanbul la seconde conférence internationale organisée par Bartholomé Ier, patriarche œcuménique de Constantinople, et le rabbin Arthur Scheiner, président de la Fondation "Appeal of Conscience Foundation" de New York, sur le thème de "la paix et la tolérance - dialogue et compréhension dans le sud-est de l’Europe, le Caucase et l’Asie centrale".

 Le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’Unité des chrétiens, y représentait le pape. Mgr Antonio Maria Veglio, secrétaire de la Congrégation pour les Eglises orientales et Mgr Norbert Hofmann, secrétaire de la Commission pour les rapports religieux avec les juifs, étaient également présents.

 Le 8 novembre le cardinal a lu devant tous les participants le message de Benoît XVI. "Une société en bonne santé favorise toujours le respect des droits inviolables et inaliénables de toutes les personnes". Ainsi, "le relativisme moral mine les fonctionnements de la démocratie, qui par elle-même n’est pas suffisante pour garantir la tolérance et le respect entre les peuples", a expliqué le pape. "Les thèmes de la paix et de la tolérance sont d’une importance essentielle dans un monde où les attitudes rigides ont si souvent provoqué des malentendus et même mené à la violence et à la mort", a poursuivi Benoît XVI. "Le dialogue est indispensable", a-t-il précisé, pour trouver "des solutions aux conflits et aux tensions qui frappent la société".

Ce dialogue "est le devoir de chaque personne de bonne volonté", a ajouté le pape, et "particulièrement de chaque dirigeant, afin d’établir une société de paix et de surmonter la tentation de confrontation agressive et futile entre différentes cultures et différents groupes ethniques". Chaque peuple "a la responsabilité d’apporter sa propre contribution à la paix et à l’harmonie en plaçant son acquis spirituel, culturel et ses valeurs morales au service de la famille humaine", a conclu le souverain pontife. "Ce but ne peut être réalisé que si, au coeur de l’économique, du développement social et culturel de chaque communauté, il existe un respect particulier de la vie et de la dignité de chaque personne humaine".