Le pape François dément les rumeurs de démission

La radio espagnole COPE a été la première à se voir accorder un entretien par le pape depuis son hospitalisation au début juillet. Durant une heure et demie, le pape a répondu aux questions de Carlos Herrera, notamment au sujet de sa santé.

A la question directe sur son état de santé, François répond : « Je suis vivant ». Le pape avait dû subir une opération de près de deux heures – une hémi-colectomie gauche – dont il peine à se remettre pleinement. Il avouait notamment le 27 août qu’il était encore en période post-opératoire.

Le pape ajoute cette précision : « c’est un infirmier qui m’a sauvé la vie », et il ajoute « un homme avec beaucoup d’expérience », qui a compris son problème de santé. L’on suppose que c’est cette personne qui a orienté le diagnostic qui conduit à l’opération.

L’agitation de la presse

Un article du Libero Quoditiano du 23 août dernier n’avait pas hésité à annoncer que le pape « aurait exprimé son intention de partir », sans citer aucune source. Les motifs auraient été la santé et l’âge, puisque François aura 85 ans le 17 décembre prochain, âge auquel Benoît XVI avait renoncé. À la suite de ce journal, plusieurs articles ont même commencé à parler de conclave.

Concernant ces spéculations de la presse sur une possible renonciation, François répond : « Quand le pape est malade, il souffle toujours une brise ou un ouragan de conclave ». Cet entretien à la radio COPE est sans doute destiné à faire redescendre le soufflé.

La question d’une renonciation possible du pape François a déjà été plusieurs fois agitée au cours de son pontificat. Mais il faudrait sans doute des circonstances très particulières pour l’y amener. Car le pape est très marqué par le péronisme de son pays d’origine : or un péroniste ne démissionne jamais.