Le représentant du Saint Siège à Genève défend la liberté religieuse
Le représentant du Saint Siège a rappelé que la Déclaration Universelle des Droits de lHomme définit et encourage la liberté religieuse, en citant larticle 18 : «Chaque personne a le droit à la liberté de penser, de conscience et de religion». Et dajouter que les instruments juridiques internationaux ont constamment affirmé «la valeur et limportance de la liberté religieuse» et quils protègent «les croyants de toutes les religions contre les discriminations».
Puis, déplorant que cette liberté soit encore violée dans différentes régions du monde, Mgr Tomasi a précisé : «Des groupes non gouvernementaux prennent linitiative de discriminer des minorités religieuses et même duser de la violence contre elles, dans de nombreux cas en toute impunité. Des lieux de culte et des cimetières sont même détruits, vandalisés ou profanés; des croyants sont terrorisés, attaqués et même tués et leurs chefs deviennent les cibles de cette discrimination.»
Il a même déclaré : «Une nouvelle forme sournoise dintolérance religieuse» consiste à «sopposer au droit des religions de parler publiquement des conséquences de certains comportements qui vont à lencontre de principes de nature religieuse ou morale».
Tout en affirmant le respect dû à un Etat séculier, il a dans le même temps réaffirmé la nécessaire reconnaissance par lEtat du «rôle positif des croyants au sein de la vie publique», en la justifiant ainsi : «cela permettrait, entre autres, un pluralisme salutaire, tout en contribuant à la construction dune authentique démocratie». Une sorte de pôle religieux au sein de la Démocratie Universelle en quelque sorte