Le triomphe de Jésus-Christ dans les psaumes (2)
Le triomphe de Jésus dans les élus au Ciel
Notre-Seigneur est mort pour tous les hommes, même si hélas !, tous ne profitent pas des bienfaits de sa Passion. Pour accéder au Ciel, il est nécessaire de croire en lui et de suivre sa Loi. À tout moment, Dieu est prêt à pardonner aux hommes à condition qu’ils reconnaissent leurs fautes à l’image du bon larron qui a repris le mauvais larron en lui disant : « Nous, c’est justice si nous souffrons, mais lui [Jésus], il n’a rien fait de mal. » (Lc 23, 41) Ce bandit repenti a entendu la parole si consolante de Jésus : « Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » (Lc 23, 43) Ainsi ceux qui meurent dans le Seigneur sans la moindre dette vont au Ciel, aussitôt leur âme rendue à Dieu.
Le bonheur du Ciel consiste dans la vision de Dieu. L’âme au Ciel voit l’essence divine dans une vision intuitive et face à face. Notre-Seigneur Jésus-Christ a décrit cette vision en ces termes : « La vie éternelle, c’est qu’ils vous connaissent, vous, le seul vrai Dieu et celui que vous avez envoyé, Jésus-Christ » (Jn 17, 3) Et l’Apôtre saint Jean de préciser : « Nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jn 3, 2) « Maintenant, écrit saint Paul, nous voyons dans un miroir de manière obscure, mais alors nous verrons face à face » (1 Co 12, 12) C’est à cette vision bienheureuse qu’aspire le Psalmiste. Cette vision entraîne une joie incomparable et une paix indicible qui plongent l’âme dans un véritable repos. Elle est rendue possible grâce à la lumière de gloire. L’âme qui en jouit exprime sa reconnaissance dans une louange éternelle. Là est la couronne de gloire que Dieu réserve à ceux qui l’aiment.
Le bonheur du Ciel
Dieu nous a créés pour le bonheur. Ce bonheur, nous l’avions perdu par le péché de nos parents et par nos propres fautes. Le paradis était désormais fermé. Voilà pourquoi Notre-Seigneur, vrai Dieu et vrai homme, est descendu sur terre et a accepté de mourir sur la croix, prenant sur lui le poids de nos péchés. Par sa mort, il a vaincu la mort et rouvert les portes du Ciel où règne un bonheur inexprimable. Oui, la joie éternelle qui résulte de la vision immédiate de l’essence divine et de l’amour béatifique est ineffable. « Quelle joie d’être admis à voir Dieu, s’exclamait saint Cyprien, d’être honoré avec le Christ Notre-Seigneur ! Ce sera la joie du salut et de la lumière éternelle, avec les justes et tous les amis de Dieu dans ce royaume où l’immortalité est assurée 1. »
Mais qu’est-ce au juste que le bonheur du paradis ? Saint Thomas l’explique à partir du premier verset du Psautier. « Bienheureux l’homme ! » Ps 1, 1. « Toutes les fibres de l’intelligence et du cœur se soulèvent à ce mot si simple et si complet dans son expression, qui ouvre l’admirable collection des cantiques inspirés de David : Bienheureux. À ce mot, il semble à l’exilé qu’il entend parler de la patrie ; à l’enfant, qu’il vient d’entendre prononcer le nom d’une famille tendrement aimée qu’il aurait perdue. Qu’est-ce donc que le bonheur ? Dans sa signification la plus étendue, c’est le bien parfait de tout être, c’est un état parfait par la réunion de tous les biens, c’est un état où il ne reste plus rien à désirer, rien à obtenir. »
Le Psalmiste espère atteindre le bonheur dans « la terre des vivants », expression imagée qui désigne le Ciel. « Je crois, dit-il, que je verrai les biens du Seigneur dans la terre des vivants. » (Ps 26, 13) Le Docteur angélique commente ainsi ce verset : « Je crois que je verrai Dieu face à face. La vision de Dieu est la vie éternelle, comme le rapporte saint Jean (cf. Jn 17, 3). Cette terre est celle des vivants, car, de même que la terre souffre dans l’attente d’être fécondée par le ciel, ainsi la vie des bienheureux reçoit-elle immédiatement sa perfection de Dieu. »
Le bonheur du paradis est tel que le Psalmiste peut dire en toute vérité : « Je serai rassasié, [ô mon Dieu], quand vous me découvrirez votre gloire. » (Ps 16, 15) Bourdaloue précise la signification de cette expression : Je serai rassasié quand vous me découvrirez votre gloire. « Tous mes désirs cesseront alors, parce que je trouverai dans votre gloire la plénitude du bonheur, la plénitude du repos, la plénitude de la joie ; parce que cette gloire, quand je la posséderai, sera pour moi l’affranchissement de tout mal et la jouissance de tout bien. C’est ainsi que parlait David. Était-ce par exagération, ou dans le transport d’une extase ? Non, il parlait selon le premier sentiment qui naissait dans son âme ; et il ne faut pas s’étonner si, pour décrire la béatitude céleste, il se servait d’une expression comme celle-ci : je serai rassasié ; parce qu’il savait que cette gloire et cette récompense des élus, après laquelle il soupirait, n’était rien autre chose que Dieu lui-même. C’est là tout le secret de cette félicité incompréhensible dont jouiront les saints dans le Ciel. Ils possèderont Dieu2. »
Pour ne pas imaginer que la joie des élus serait comparable à celle éprouvée ici-bas, le Psalmiste dit : « Ils sont comme dans la joie, ceux qui habitent en vous. » (Ps 86, 7) Saint Augustin se demande : « Comme dans la joie » : que signifie ce comme ? L’évêque d’Hippone répond : « Il signifie qu’il y aura là une joie que nous ne connaissons point ici. Je vois ici bien des joies, beaucoup se réjouissent dans la vie du siècle, les uns d’une chose, les autres d’une autre, mais il n’y a pas une joie que l’on puisse comparer à la joie de l’éternité. Si je dis qu’elle est une joie, l’esprit de l’homme la rapprochera bientôt de quelque joie qu’il a coutume d’éprouver dans les jouissances de la terre. Préparons-nous donc à une nouvelle sorte de joie, parce que nous ne trouvons ici-bas que quelque chose qui nous paraît semblable, et qui n’est pas cela. »
La paix du Ciel
Parmi les dispositions intérieures de l’âme bienheureuse, en dehors de la joie, le roi-prophète mentionne la paix, fruit délicieux de son union avec Dieu. Le Psalmiste l’entrevoyait lorsqu’il écrivait : « Le Seigneur annoncera la paix pour ses saints. » (Ps 84, 9) « Quand sera donc la paix parfaite ? », se demande saint Augustin et il répond : « Quand la mort sera absorbée dans la victoire, la paix sera entière et éternelle. Nous serons alors les habitants d’une cité dont je voudrais parler sans fin, quand une fois je l’ai nommée, surtout en un temps où les scandales deviennent plus fréquents. Qui ne désirerait cette cité, d’où ne sortira aucun ami, où n’entrera aucun ennemi ; où il n’y aura ni tentateur, ni séditieux ; où nul ne divisera le peuple de Dieu ? Il y aura donc une paix purifiée de toute imperfection pour les enfants de Dieu, qui tous s’aimeront entre eux et se verront remplis de Dieu, tandis que Dieu sera tout en tous (cf. 1 Co 15, 28). Nous aurons Dieu pour spectacle commun, nous aurons Dieu pour possession commune, nous aurons Dieu pour paix commune. Quelque bien qu’il nous donne maintenant, alors il nous tiendra lieu de tout ce qu’il nous donne aujourd’hui : ce sera la pleine et parfaite paix. »
Le repos du Ciel
En dehors du bonheur et de la paix, un autre terme qui revient sur la bouche du Psalmiste pour exprimer la vie des saints du Ciel est celui de repos. Au cours de sa magnifique liturgie, l’Église catholique implore pour ses chers disparus le repos éternel (requiem aeternam). Dès l’Ancien Testament, le Psalmiste soupirait déjà après ce repos puisqu’il écrivait : « Rentre dans ton repos, ô mon âme, parce que le Seigneur t’a comblée de biens, car il a délivré mon âme de la mort, mes yeux des larmes, mes pieds de toute chute. » (Ps 114, 7-8)
Saint Jean Chrysostome expliquait à ses fidèles en quel sens on peut dire que la mort est un repos pour ceux qui meurent en état de grâce. « Dans le sens anagogique, on peut appeler notre départ d’ici-bas une véritable délivrance, un véritable repos. C’est pour nous en effet un véritable affranchissement de tous les maux imprévus, nous cessons d’être soumis à une cruelle incertitude, notre bonheur est assuré dès que nous avons quitté la vie, le cœur plein de légitimes espérances. C’est par le péché, il est vrai, que la mort est entrée dans le monde, mais Dieu l’a fait servir à notre bien ; et non content d’avoir permis la mort, il a voulu que notre vie fût laborieuse et pénible pour que nous aspirions de tout notre cœur à la béatitude du Ciel.
Vous avez délivré mes yeux des larmes. C’est un langage plein de vérité, car, au Ciel, il n’y a plus ni tristesse, ni douleurs, ni larmes. Et mes pieds de toute chute. Cette grâce est supérieure à la première. Comment cela ? Parce que non seulement nous sommes affranchis de toute douleur, mais de tous les dangers et de toutes les embûches. Celui qui sort de cette vie accompagné de ses bonnes œuvres est appuyé sur la terre ferme, il est entré dans le port, il n’a plus à craindre pour l’avenir ni obstacles, ni agitations, ni troubles. En mourant dans cet état, il entre en possession d’une tranquillité assurée pour l’éternité. Dieu veut que nous ayons toujours les yeux fixés sur ce jour de l’éternité. Celui dont le cœur est enflammé de cet amour et qui se nourrit de l’espérance des biens éternels n’est jamais submergé par les orages de la vie présente, ni abattu par les douloureuses épreuves de ce monde. Attachons-nous donc à ces biens éternels, afin d’arriver à les posséder et à jouir de cette vie immortelle. »
La couronne de gloire
Saint Pierre parle de « la couronne de gloire qui ne se flétrit pas » (1 P 5, 4), tandis que saint Paul affirme que « notre légère affliction du moment présent produit pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire » (2 Co 4, 17). Le Psalmiste a prophétisé cette magnifique récompense.
« Mon âme, bénis le Seigneur qui te couronne par compassion et par miséricorde. » (Ps 102, 2 et 4) Saint Augustin montre que le couronnement des élus est le fruit de la grâce plus que celui de nos mérites. « Peut-être commenciez-vous à concevoir quelque présomption en entendant ces mots : il te couronne. Je suis donc grand, disiez-vous, j’ai donc lutté victorieusement. Avec la force de qui ? Avec la vôtre, mais elle venait de lui. […] Ne vous enorgueillissez jamais ; louez toujours le Seigneur, n’oubliez jamais tout ce qu’il vous a rendu. Ce qu’il vous a rendu, c’est qu’étant pécheur et impie, vous avez été appelé à la justification. Ce qu’il vous a rendu, c’est qu’il vous a relevé et dirigé pour vous empêcher de tomber. Ce qu’il vous a rendu, c’est qu’il vous a donné des forces, afin que vous fussiez capable de persévérer jusqu’à la fin. Ce qu’il vous a rendu, c’est que votre chair, dont le poids vous opprimait, ressuscitera un jour sans qu’un cheveu de votre tête périsse. Ce qu’il vous a rendu, c’est qu’après votre résurrection, vous serez couronné. Ce qu’il vous a rendu, c’est que vous louerez Dieu sans fin pendant l’éternité. N’oubliez donc pas ce que Dieu vous a rendu, si vous voulez que votre âme bénisse le Seigneur qui vous couronne par compassion et par miséricorde. »
La louange des saints
Quelle joie pour les saints de goûter le bien infini, la beauté parfaite qu’est Dieu lui-même ! Ravis par tant de charme et de bonheur, ils remercient Dieu sans cesse et le louent sans fin de les avoir si bien conduits, d’avoir opéré en eux tant de merveilles. Le Psalmiste annonce à maintes reprises et sous de multiples formes cette louange perpétuelle des élus. Rêvant d’atteindre l’éternité bienheureuse, il s’exclame : « Heureux ceux qui habitent dans votre maison, Seigneur ! Ils vous loueront dans les siècles des siècles. » (Ps 83, 5) Tandis que le terme de tente dans les psaumes désigne la vie présente, le terme de maison désigne le Ciel. Mais en quoi consiste au juste la louange des élus au Ciel ? Saint Augustin se le demande : « Dites-nous donc ce que nous ferons au Ciel : Ils vous loueront dans les siècles des siècles. Ce sera là notre unique occupation, un Alléluia sans fin. Et ne croyez pas qu’il en puisse provenir aucun dégoût, sous prétexte que, si aujourd’hui vous le répétiez longtemps, vous ne pourriez persévérer, car c’est la nécessité qui vous détourne de cette joie.
« Soyons sans inquiétude, la louange de Dieu, l’amour de Dieu ne nous causera pas de satiété. Si vous pouviez alors cesser de l’aimer, vous pourriez cesser de le louer. Mais si votre amour pour Dieu est éternel, votre vue ne pourra se rassasier de sa beauté. Ne craignez pas de ne pouvoir louer toujours celui que vous pourrez toujours aimer. Soupirons après cette vie céleste. »
Le règne éternel de Dieu
Le prophète Daniel décrit ainsi le règne éternel de Dieu : « Je contemplais dans les visions de la nuit, et voici que sur les nuées du ciel vint comme un fils d’homme ; il s’avança jusqu’au vieillard, et on le fit approcher de lui. Et il lui fut donné souveraineté, gloire et règne : tous les peuples, nations et langues le servent. Son empire est un empire éternel qui ne passera pas, et son règne ne sera jamais supprimé » (Dn 7, 13-14) Ainsi, Notre-Seigneur triomphera à la fin des temps. Il régnera sur les bons et les méchants, assisté par la très sainte Vierge Marie, et son règne n’aura pas de fin.
Dans le psaume 109 qui a déjà été commenté, le Psalmiste dit : « Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Siège à ma droite jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis l’escabeau de tes pieds. » (Ps 109, 1) Ce verset signifie que le Père placera les ennemis de NotreSeigneur sous les pieds de celui-ci. L’expression marchepied n’est donc pas à prendre dans un sens matériel, mais signifie simplement la soumission des ennemis de NotreSeigneur. C’était en effet un usage antique chez les vainqueurs de mettre le pied sur la tête ou le cou de leurs prisonniers en signe de domination absolue. (cf. Jos 10, 24)
Partant de ce verset, Mgr Jules Doublet porte un regard de foi sur le règne éternel de Jésus-Christ après le Jugement dernier : « [Dans le règne du Christ] tout est splendide, tout est immortel, tout est divin ; le Ciel étend à l’infini devant les élus ses splendeurs et ses richesses, l’abîme a pour jamais refermé sur les réprouvés ses gouffres sans fond. Désormais les misérables ennemis du Christ, réduits à une éternelle obéissance, écrasés sous une inexpiable défaite, lui servent de marchepied. Dieu seul est roi dans un empire que ne trouble plus la révolte, où ne s’entendent plus ni cris de douleurs, ni cris séditieux (cf. Ap 21, 4). Les bons jouissent d’un triomphe sans mélange, les méchants, enfermés dans les cachots de la justice, réduits à une éternelle impuissance, n’entreprennent plus rien ni contre Dieu, ni contre son Christ, et l’Église, dans sa cité triomphale, est pour jamais à l’abri de leurs coups. La parole divine est accomplie tout entière, le règne du Verbe incarné est complet, son œuvre est parfaite, le Christ est dominateur, il est vainqueur, il est roi. “Au roi immortel et invisible des siècles, au seul vrai Dieu, honneur et gloire dans toute la suite de l’éternité : Amen.” (1 Tm 1, 17) 3 »
Le Psalmiste désirant voir l’heureux jour du triomphe glorieux et définitif du Christ s’écriait : « Élevez-vous, Seigneur, dans votre puissance. Nous chanterons et nous célèbrerons vos actions d’éclat. » (Ps 20, 14) Saint Robert Bellarmin commente ainsi ce verset : « Le psaume se termine par une sainte acclamation vers le Christ-Roi et par une prédiction de ce qui arrivera après la ruine de tous les impies. Soyez exalté, Seigneur, dans votre puissance, vous qui paraissiez humble et qui vous laissiez crucifier dans votre faiblesse. Maintenant que, dans votre force et votre puissance, vos ennemis ont été vaincus et jetés en enfer, élevez-vous au plus haut des cieux. Pendant ce temps-là, nous, vos élus, célébrerons par nos chants et avec nos instruments de musique votre puissance, afin que nous arrivions à vous et que nous vous louions dans les siècles des siècles. »
Voici pour conclure un très beau passage de saint Jean Chrysostome commentant ces versets du psaume 47 : « “Le Seigneur est grand et digne de toute louange, dans la cité de notre Dieu et sur sa sainte montagne. […] Il régnera sur nous à jamais.” (Ps 47, 2 et 15). - Ne cessons pas de considérer et de contempler en nous-mêmes Jérusalem, notre véritable cité. Ayons toujours devant les yeux la beauté de cette ville, qui est la métropole du Roi des siècles, et qui réunit dans son sein les esprits des justes, les chœurs des patriarches, des Apôtres, de tous les saints, où la mobilité des choses de la terre fait place à l’immutabilité, où toute beauté est invisible et immortelle. Ceux-là seuls la recevront en héritage qui se seront entièrement détachés de tous les biens passagers et corruptibles de la vie présente, c’est-à-dire des richesses, des plaisirs et de toutes ces voluptés pernicieuses dont le démon est l’inventeur.
« Développons donc de jour en jour la charité fraternelle, l’amour du prochain, exerçons avec plus de soin l’hospitalité à l’égard des pauvres, pardonnons les injures du fond du cœur ; c’est ainsi qu’après une vie toute remplie d’œuvres agréables à Dieu, nous deviendrons héritiers du royaume des cieux en Jésus-Christ Notre-Seigneur, à qui appartient la gloire et l’empire avec le Père et l’Esprit-Saint, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. »
La prière des psaumes est bien consolante lorsque nous en saisissons la portée. Elle nous aide à mieux connaître et mieux aimer Notre-Seigneur et à approfondir les principaux mystères de la foi. Puissent la contemplation de Jésus ressuscité et celle du Ciel entrevues par le Psalmiste nous donner l’énergie, la force, le courage de vaincre les tentations et nous permettre d’avancer à pas d’amour vers le Ciel qui est si beau !
Abbé Patrick Troadec
A lire : Les fins dernières dans les psaumes
- 3 Mgr Jules Doublet, Les psaumes étudiés en vue de la prédication, III, p. 262.
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(Source : FSSPX.Actualités du 18/04/20)