L'efficacité des indulgences (2)
Même dans le cas de l'indulgence dite « plénière », aucune autorité ici-bas, sauf révélation spéciale, ne saurait donner l'assurance que la peine temporelle due au péché est entièrement remise au tribunal de Dieu.
L'abondance même des indulgences « plénières » que les fidèles peuvent gagner et accumuler dit implicitement le décalage possible entre les fors interne et externe. Les théologiens aboutissent à cette conclusion en raisonnant a priori par comparaison avec le sacrement de pénitence : l'Eglise n'y remet pas forcément et toujours la totalité de la peine temporelle due au péché ; il serait donc étonnant qu'il en soit autrement hors de ce sacrement.
Du moins s'entend-on à reconnaître que l'Eglise tend de tout son effort à la remise de la peine par Dieu. Ce fut depuis toujours son but premier, tant l'Eglise est une bonne Mère qui n'épargne rien pour prendre soin de ses enfants et intercéder en leur faveur.
(Source : Catholicisme – FSSPX.Actualités - 13/11/2018)