Les députés européens exigent la reconnaissance des unions homosexuelles
Le Parlement européen à Strasbourg
Dans un communiqué du 14 septembre 2021, le Parlement européen a exigé que tous les pays de l’Union européenne (UE) reconnaissent les partenariats de même sexe officialisés dans d’autres Etats membres afin de garantir les droits des personnes LGTBI et de leurs familles, notamment la liberté de circulation et le regroupement familial.
Par une résolution adoptée par 387 voix pour, 161 contre et 123 abstentions, les députés estiment qu’il y a des “reculs” dans la protection des droits obtenus par les personnes LGTBIQ ces dernières années et dénoncent « la rhétorique hostile des élus et les vagues de violence homophobe et transphobe ».
La résolution souligne la nécessité que les mariages ou les unions civiles officialisés dans un Etat membre soient reconnus dans les autres pays de l’UE afin que les conjoints bénéficient du même traitement que les couples hétérosexuels.
A cet égard, les députés rappellent que la Cour de justice de l’UE a jugé en 2018 que le mot « conjoint » tel qu’il figure dans la directive sur la libre circulation s’applique également aux couples de même sexe et demandent que des mesures soient prises à l’encontre de la Roumanie pour ne pas s’être conformée à cet arrêt.
En outre, ils demandent instamment à tous les Etats membres de reconnaître, à des fins juridiques, les adultes dont le nom figure sur un certificat de naissance délivré dans un autre Etat membre comme étant les parents légaux de l’enfant, indépendamment du sexe légal ou de l’état civil, afin d’éviter de rendre les enfants apatrides lorsqu’ils s’installent dans un autre pays de l’UE.
Ainsi, le lobby LGBT veut obliger des Etats souverains à adopter la politique d’un Etat voisin dans une matière où leur liberté est entière. Il s’agit bien là d’un totalitarisme de la pensée qui ne peut autoriser une quelconque divergence à l’idéologie dominante.
Certains pays sont montrés du doigt
Le collectif LGTBI dénonce le fait que les familles “arc-en-ciel” sont souvent discriminées lorsqu’elles voyagent dans l’UE, que ce soit pour faire du tourisme ou pour déménager, car elles constatent que les droits reconnus par l’Etat membre où elles ont légalisé leur union sont ensuite ignorés dans d’autres pays de l’UE.
Les députés sont particulièrement préoccupés par la situation dans des pays tels que la Pologne et la Hongrie, qui ont déjà été poursuivis par la Commission européenne pour avoir désigné des « zones libres » LGTBIQ ou pour avoir légiféré afin d’empêcher la corruption morale des mineurs, contre les vues d’une majorité du Parlement européen.
Les députés invitent Bruxelles à maintenir la pression et à utiliser tous les instruments à sa disposition contre la Hongrie et la Pologne, non seulement par des procédures d’infraction mais aussi par des mesures provisoires ou le blocage des fonds.
La résolution n’a, pour le moment, qu’une valeur politique. Elle n’est pas juridiquement contraignante.
Mais elle montre la faiblesse congénitale de l’Europe telle qu’elle fonctionne aujourd’hui : la libre circulation concerne essentiellement le mal moral sous toutes ses formes actuelles. Sous prétexte de liberté, c’est la perversion qui veut forcer la porte de tous les Etats membres.
(Sources : InfoCatolica/europa.eu – FSSPX.Actualités)
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