L’examen de conscience

Avant de s’approcher du tribunal de la pénitence, le pénitent doit faire un examen de conscience, en recherchant attentivement les péchés commis depuis la dernière confession. Il est en particulier nécessaire de confesser les péchés mortels qui, après le baptême, n’ont jamais été remis directement en vertu du pouvoir des clés.
Pour faire un bon examen de conscience, le pénitent invoquera le secours de Dieu :
« Ô source éternelle de lumière, Esprit-Saint, dissipez les ténèbres qui me cachent la laideur et la malice du péché. Faites m’en concevoir une si grande horreur, ô mon Dieu, que je le haïsse, s’il se peut, autant que vous le haïssez vous-même, et que je ne craigne rien tant que de le commettre à l’avenir ».
Il se rappellera soigneusement les péchés qu’il a commis par parole, pensée, action ou omission contre les commandements de Dieu et de l’Eglise, et contre les devoirs de son état. Il relèvera les circonstances susceptibles de rendre mortel un péché véniel, le nombre, le dommage commis, etc.
S’il éprouve quelque difficulté à rentrer en lui-même, le pénitent n’hésitera pas à se faire aider, soit en s’examinant à l’aide d’un missel ou d’un livre de prières, soit en demandant au prêtre de l’aider, et toujours en priant Dieu et spécialement l’Esprit-Saint de mieux lui faire connaître ses fautes et ses négligences.
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(Sources : Gasparri – FSSPX.Actualités - 15/11/2018)