Malte : un timide rétropédalage
La conférence épiscopale maltaise, accusée de donner le feu vert à la communion des « divorcés-remariés » et d’ajouter à la confusion, tente de se défendre dans une lettre pastorale lue, dimanche 12 mars, dans les soixante-dix paroisses de l’île.
Le document, en date du samedi 11 mars, aborde l’approche pastorale envers les « divorcés-remariés » en se défendant de tout relativisme : « Nous, évêques, ne donnons pas la permission à une catégorie de fidèles de recevoir la communion sacramentelle sans faire l’économie d’un nécessaire processus de discernement. En aucun cas, nous ne voulons amoindrir la portée de l’enseignement du Christ sur la famille et le mariage ».
Cela posé, les évêques maltais tentent de justifier leur position jugée permissive : « Nous souhaiterions — en même temps que le pape — que le cœur de l’Église fût plus proche de tous ceux qui vivent une situation difficile (…) Le prêtre ne peut pas trahir les paroles du Christ, pas plus qu’il ne peut manquer de prêcher le coeur miséricordieux du Seigneur ». En conclusion, les évêques précisent : « Nous nous engageons à enseigner le mariage tel que Dieu l’a créé : l’union permanente d’un homme et d’une femme, dans l’ouverture au don de la vie ».
Cette timide mise au point intervient après que l’épiscopat maltais — deux évêques, Mgr Charles Scicluna et Mgr Mario Glech — a été pointé du doigt pour avoir donné une des interprétations parmi les plus laxistes d’Amoris Laetitia sur la question polémique de l’accès à la communion sacramentelle des « divorcés-remariés ».
(Source : OnePeterFive - FSSPX.Actualités)