Mgr Strickland décrit les qualités qu’il espère pour le prochain pape

Au premier jour, l’évêque émérite de Tyler, fait demander « L’Esprit de vérité » avec référence à Jn 8, 32. Il exhorte à prier « pour un pape qui défendra la plénitude de la vérité sans compromis, dans la charité et le courage », afin qu’il soit un pasteur qui dirige « l’Eglise avec clarté, courage et fidélité ».

Au deuxième jour, il veut un pape « défenseur de la foi », en se référant à Jude 1, 3. Il demande de réfléchir « à la nécessité d’un pape qui défendra avec courage les enseignements éternels de l’Eglise », un pape « qui préservera la tradition sacrée et gardera le troupeau de l’erreur, qui rétablisse le respect de la liturgie et la dévotion à la Sainte Eucharistie ».

Au troisième jour, il voit le futur pape comme un « serviteur humble », citant Mt 20, 26, et il invoque le modèle de l’humilité, le Christ lui-même. Ainsi, le futur successeur de saint Pierre devra être « doux et humble de cœur, mais ferme dans sa résolution de faire respecter sa sainte loi ».

Au quatrième jour, il faut demander le « zèle pour le salut des âmes » pour le pape à venir. La référence est Lc 8, 15. Et il affirme ensuite qu’un pape « doit être consumé par l’amour des âmes, désirant leur salut par-dessus tout ». Il faut un Souverain pontife qui travaille « sans relâche pour ramener les âmes perdues au bercail » du Seigneur.

Au cinquième jour, c’est « la fidélité à la tradition » qui est demandée pour le futur élu, avec référence à 2 Th 2, 14. Mgr Strickland propose de prier « pour un pape qui chérisse les traditions sacrées de l’Eglise et les transmette intactes et inchangées ». Il fait cette demande pour « un pontife qui chérira et restaurera la beauté de l’ancienne liturgie et la doctrine qui a sanctifié les âges ».

Au sixième jour, la neuvaine fait demander le « courage au milieu de la persécution » pour le pape qui sera choisi, en référence à 1 Co 16, 13. Et il explique qu’en « ces temps de décadence morale et d’hostilité envers la vérité, un pape doit être courageux, jusqu’au martyre », et en particulier « qu'il ne craigne aucune puissance sur terre et qu’il reste inébranlable face aux vents du monde ».

Au septième jour, Mgr Strickland désire pour le pape « l’amour envers Notre-Dame », citant Jn 19, 27, car « un vrai pape est un fils dévoué de la Bienheureuse Vierge Marie ». S’adressant au Cœur Immaculé de Marie, il lui demande d’inspirer aux cardinaux « le choix d'un pape qui consacrera son pontificat à toi et qui appellera le monde à la repentance et à la conversion par ton intermédiaire ».

Au huitième jour, c’est l’unité dans la vérité qui est demandée, en référence à Jn 17, 21. Mgr Strickland explique que « l’unité ne peut se construire sur des compromis, mais uniquement sur la plénitude de la vérité révélée ». Et la demande, qui vise sans doute le précédent pontificat, aspire à « un pontife qui unisse le troupeau non par l’ambiguïté, mais par la vérité et la charité ».

Au neuvième jour, la neuvaine demande le patronage de saint Pie X, en désirant la « restauration de toutes choses dans le Christ », selon Ep 1, 10. Et l’évêque explique que « l’Eglise doit être restaurée dans sa splendeur et sa mission d’origine : ramener toutes choses au Christ Roi ». Il demande « un Vicaire du Christ qui restaurera la révérence, reconstruira les ruines et proclamera sa royauté sur les nations ».

Cette énumération des qualités que devrait posséder le futur Souverain pontife est claire et nette, loin de certaines élucubrations ou calculs plus ou moins politiques, comme « ni droite, ni gauche ». Plusieurs cardinaux veulent que le pape soit un « rassembleur ». Mais la seule manière de rassembler et d’unir, c’est de prêcher la Vérité du Christ et elle seule.