Œcuménisme : le pape souhaite une même date de Pâques pour tous

En effet, cette Année sainte 2025 – outre le 1700^e anniversaire du Concile de Nicée –, les catholiques et les orthodoxes célébreront Pâques le même jour, 20 avril, par une concordance des calendriers julien (orthodoxe) et grégorien (catholique et autres confessions chrétiennes).

Accompagnés à l’audience par le cardinal Kurt Koch, préfet du dicastère pour l’Unité des chrétiens, les participants représentaient l’Assemblée interparlementaire sur l’orthodoxie, le Centro Uno des Focolari, Ensemble pour l’Europe, le Centre d’études œcuméniques, missiologiques et environnementales Metropolitan Panteleimon Papageorgiou (CEMES), JC 2033 et l’Académie orthodoxe de Crète.

Devant ses hôtes, le pape François a rappelé que « l’année prochaine, qui est une année jubilaire ordinaire pour l’Eglise catholique, la célébration de Pâques coïncidera dans les calendriers de tous les chrétiens ».

Il a poursuivi en soulignant que « ce signe important » sera accompagné du 1700^e anniversaire du premier concile œcuménique de Nicée. Et si ce fut l’occasion de promulguer le symbole de la foi, le Credo de Nicée, « ce concile s’est également penché sur la question de la date de Pâques, car différentes traditions avaient déjà vu le jour à cette époque », a-t-il indiqué.

Avant d’affirmer : « plus d’une fois, il m’a été demandé de chercher une solution à cette question, afin que la célébration commune du jour de la résurrection ne soit plus une exception, mais devienne la norme ».

Tout en les encourageant à « faire tous les efforts possibles dans la recherche d’une éventuelle communion », François a déclaré que « Pâques n’arrive pas de notre propre initiative ou selon un calendrier ou un autre », mais par la volonté de Dieu.

Aussi, « ne nous enfermons pas dans nos schémas, dans nos projets, dans nos calendriers, dans “notre” Pâques. La Pâque est celle du Christ ! », a-t-il insisté. Et de conclure : « Nous avons besoin de marcher ensemble », – allusion claire à la démarche synodale (sun-odos : faire route ensemble) par laquelle le pape souhaite rendre l’Eglise elle-même œcuméniquement « synodale ».