ONU : le Saint-Siège dénonce une menace sur la famille

Le prélat, en charge de défendre la position de l’Eglise à l’ONU, a mis l’accent sur le refus de plus en plus généralisé du modèle de la famille fondé sur « l’engagement libre et complet d’un homme et d’une femme, afin de générer, nourrir et chérir la vie. » Cette intervention avait lieu moins de trois semaines après une déclaration condamnant les campagnes en faveur de l'avortement conduites par les instances internationales.

Le représentant du Saint-Siège à Genève a rappelé que la famille est « la cellule fondamentale de la société » et qu’en premier lieu, pour défendre les droits humains et les individus », il convient de protéger l’identité même de la famille ».

Et Mgr Jurkovič de rappeler qu’une société basée uniquement sur la sémantique des besoins se transformera inévitablement en une « société égoïste, qui n’est certainement pas l’environnement où la vie est accueillie et protégée, surtout quand elle est faible et a besoin d’aide, comme à un âge avancé ».

De courageuses réflexions, dont la portée demeure bien limitée, à l'image de l'influence de l'Eglise sur les législations actuelles. Si les nations sont coupables d'apostasie, les autorités de l'Eglise ne sont pas indemnes de reproches vu les approximations et le laxisme de certaines déclarations sur l’intégrité de la famille, y compris de la part du Souverain pontife. A l'exemple de l’exhortation apostolique Amoris laetitia, qui attente à la sainteté des sacrements de mariage et d'eucharistie, ou de certaines pratiques répandues dans le clergé : bénédiction de concubinaires ou d'unions contre-nature, communion à des adultères, etc.