Paris : Le rassemblement des œuvres catholiques, 17 octobre
Témoignage dun participant : Sursum corda !
Ce dimanche 17 octobre à Paris, entre deux crachins, en bordure de Seine à quelques encablures de Bercy, pour qui voulait bien sen rendre compte, le soleil brillait dun feu régénérant à lEspace Austerlitz. Le District de France rassemblait au profit de ses amis de la région, une bonne partie de ce que la Fraternité St-Pie X peut compter duvres alliées ou sympathisantes. Une sorte de rendez-vous de lamitié des catholiques français.
Répartis dans une grande salle, les stands les plus divers ont accueilli de nombreux visiteurs. Sans pouvoir toutes les recenser en peu de lignes, les nourritures spirituelles quapportaient les communautés religieuses de Mérigny ou du Rafflay, relayées par les diverses maisons déditions parmi lesquelles on citera Chiré et Clovis, prenaient racine dans les réconforts terrestres offerts par les produits de terroir (ah, ce foie gras des frères Morille ) et trouvaient des champs daction possibles dans les mouvements dédiés à la jeunesse. Comme le faisait remarquer un organisateur : "La tête au ciel et les pieds sur terre". Une belle et bien utile leçon déquilibre en somme : ni naturalisme, ni surnaturalisme. Pour preuve de tout cela, les élèves de seconde de lécole St Bernard aidaient au soutien logistique de cette journée. Pas encore des adultes et déjà plus des enfants, témoins, dans lhumilité de leur tâche, de cette transmission des valeurs que voulait Mgr Lefebvre.
Lenfant - à naître, à éduquer, à responsabiliser - était placé au centre de cette journée. Mais pas à laméricaine, comme enfant-roi dont les caprices règlent seuls lévolution. Bien au contraire, comme enfant-certitude dun avenir catholique et français. La grande salle des conférences retentit encore, espérons-le pour longtemps, des accents profonds des intervenants. Sans misérabilisme, avec humour parfois, avec acuité, intelligence et cur toujours, la France catholique sy est exprimée au cur de sa capitale. Comment ne pas comprendre quavec des moyens dérisoires, Dieu peut intervenir quand même sIl le veut et si nos prières nous le méritent. Comment ne pas avoir été transporté par la force de conviction du discours de clôture très applaudi de labbé Régis de Cacqueray ? Lépoque est dure aux curs droits, mais cest cette conviction adossée à lespérance chrétienne, qui la rend supportable.
A lannée prochaine, évidemment. Plus nombreux encore, dans les stands et autour : cette réussite des uvres de la Tradition mérite tous les efforts et tous les sacrifices. Il serait inconvenant de rester sur la rive quand luvre de Dieu attend et réclame. Sursum corda : la victoire est à Dieu, que Sa Mère nous aide à y concourir un peu plus encore !