Prêtres et médecins au service des plus pauvres aux Philippines

Source: FSSPX Actualités

L’« Opération Rosa Mystica », la mission médicale annuelle d’ACIM-ASIA, branche philippine de l’ACIM (Association Catholique des Infirmières et des Médecins) a eu lieu, en cette année 2017, du 14 au 25 février, dans l’île de Mindanao, au sud de l’archipel philippin: une région secouée depuis des lustres 1 par l’activisme terroriste des « reds », groupuscules communistes dont les méfaits se poursuivent encore, presque anachroniquement.

En effet deux soldats du régiment préposé à notre garde rapprochée étaient toujours otages lors de la mission. Ceci malgré un processus de pacification qui porte cependant quelques fruits puisqu’au même moment une douzaine de rebelles rendaient les armes avec l’assurance d’une « réinsertion », s’ils y étaient disposés. Malheureusement le groupe Abou Sayaff, affilié à l’EI (Daech), pourrait bien prendre le relais dans la lutte armée. Ses membres sont présents dans la partie occidentale de l’île où vit la majorité des philippins musulmans.

Voici quelques impressions d’une volontaire participant pour la première fois à cette « Opération ».

L’Opération Rosa Mystica s’est déroulée cette année, comme toujours sous la garde indispensable de l’armée – par crainte d’enlèvements à prix de fortes rançons, à Alabel, à une quinzaine de kms de la grande ville de General Santos, dans les locaux du Gouvernorat de la Province de Sarangani, pompeusement nommés « Capitole » car ils ont été construits par les Américains sur le modèle de l’original ! La Mission y est reçue officiellement par le gouverneur Solon qui a mis à la disposition d’ACIM-ASIA tout un bâtiment avec salle à manger, chambres, salle de bains (et même quelques cafards) où sont logés les jeunes volontaires, tandis que les plus âgés sont à l’hôtel. La Mission médicale proprement dite se tiendra dans le grand Gymnase du Capitole. Le Gouverneur, comme en 2008 – car la mission avait alors eu lieu dans ces mêmes locaux –, a délégué sa secrétaire, la charmante Asma, pour veiller au bon déroulement des opérations. Asma est musulmane. Elle est visiblement très touchée par la générosité de cette Mission, par son aspect « spirituel » en particulier. Quelques mots échangés à ce sujet entre elle et le Dr Jean-Pierre Dickès peuvent laisser espérer l’accueil de la grâce… Président de l’ACIM, le Dr Dickès est l’initiateur avec l’abbé Daniel Couture des opérations Rosa Mystica qui se succèdent depuis 10 ans déjà.

Au Quartier Général de l’ACIM-ASIA

C’est à General Santos que se situe le QG d’ACIM-ASIA, dans l’« annexe » du prieuré de la Fraternité Saint-Pie X à Davao, capitale de l’île de Mindanao. En fait d’« annexe », il s’agit d’une immense église encore inachevée, les échafaudages en bois sont toujours dressés mais commencent à pourrir par endroit, il faudrait des fonds pour achever l’édifice. La construction a pu être entreprise grâce aux dons de quelques très généreux bienfaiteurs. Les Philippins reconnaissants les ont d’ailleurs honorés en les faisant figurer sur une immense fresque, située à droite du parvis, charmante de naïveté, rassemblant prêtres et fidèles sous le grand manteau protecteur de la Très Sainte Vierge Marie. Comme sur nos vieux retables… La foi des Philippins nous a paru assez comparable à celle de nos ancêtres médiévaux : simple, confiante et joyeuse. Un terreau de mission très « meuble ». Il faut noter, en effet, qu’il y a dix ans, lors de la première venue de la Mission Rosa Mystica à Gensan (General Santos) les fidèles de la Fraternité tenaient dans une toute petite salle de 20 m2. Ils sont maintenant des centaines à remplir cette grande église le dimanche.

Collé à l’église se trouve le dispensaire presqu’achevé où a eu lieu la Mission l’an dernier. Les « Anciens » ont pu noter l’avancement des travaux : cloisons dressées, murs peints, sanitaires impeccables (ce qui laisse imaginer des conditions matérielles assez rudes pour les volontaires de l’an dernier). Ce dispensaire-pharmacie est en quelque sorte la « permanence » de la Mission tout au long de l’année. C’est là que l’âme philippine d’ACIM-ASIA, l’infirmière Yolly Gamutan, assure avec discrétion et efficacité la poursuite de la Mission pendant l’année. Tout comme pendant l’opération ponctuelle Rosa Mystica, on continue à y recevoir les malades, on les soigne, et, si besoin est, on les oriente vers l’hôpital pour y recevoir des soins plus complexes ou y subir des opérations, – cela gratuitement pour les patients souvent très pauvres et ne bénéficiant d’aucune « couverture sociale ». C’est l’ACIM-ASIA qui, dans la mesure de ses moyens (à bon entendeur, salut !), prend en charge le coût des interventions, soins, médicaments, etc. C’est aussi Yolly qui assume l’organisation de Rosa Mystica qui intervient chaque année, depuis 2007, dans diverses régions des Philippines, en fonction des besoins et des circonstances : par exemple en 2014 et 2015, Rosa Mystica s’est tenue à Tacloban, pour venir en aide aux victimes du terrible typhon qui avait alors ravagé la ville. Elle est cette année secondée par la joyeuse et très efficace Elaine, irremplaçable G. O. (gentil organisateur dans le langage Club Med mais… c’est un autre monde !)

Ainsi donc, ce 14 février 2017 au matin, après 24h de voyage avec peu de sommeil, débarquent à Gensan 35 volontaires, de toutes nationalités : française, américaine, allemande, autrichienne, suisse, belge, canadienne, vietnamienne, malaisienne, australienne… sans compter la présence, bien sûr, des nombreux volontaires philippins. Ils sont médecins, dentistes, pharmaciens, infirmiers, aides-soignants pour la plupart, mais il y a aussi quelques « pékins » qui seront préposés à de nombreuses tâches non médicales mais nécessaires : gestion du flux des patients, « préparateurs » en pharmacie, prise en charge des enfants pendant les longues heures d’attente, assistants du Father Tim Pfeiffer lors de ses missions mariales, nous y reviendrons...

Une mission sous la protection de Marie et de l’armée

Father Tim est le très dynamique prieur de Davao. A peine débarqués, après un petit temps de repos, les volontaires se voient embarqués pour un pèlerinage de 12 kilomètres, distance séparant le QG de Gensan du Capitole où s’ouvrira la Mission médicale le lendemain ! Il leur faut tenter de suivre la statue de Notre Dame de Fatima (qui d’octobre 2016 au 31 juillet 2017 traversera toutes les Philippines en une longue pérégrination de 2000 km), au pas accéléré des fidèles philippins de la paroisse, jeunes et vieux, membres actifs de la Militia Immaculatæ. C’est Elle, l’Immaculée, qui ouvrira le chemin de la Mission. Father Tim veut recommander la Mission et ses volontaires à la Rose Mystique, qui devra être leur modèle durant ces huit jours au service des pauvres et des malades : modèle d’humilité, d’esprit de sacrifice dans le dévouement aux plus démunis, exemple de charité dans le désir de soulager les corps et de sauver les âmes. Car tel est bien l’objet de ces Missions qui ne se définissent pas comme simplement « humanitaires ». La dimension verticale est essentielle et première. Pour en comprendre l’esprit, profondément marial, il faut les comparer aux missions de saint Louis-Marie Grignion de Montfort qui ont rechristianisé l’Ouest français avant la Révolution et à l’œuvre de saint Maximilien Kolbe avant la Deuxième Guerre mondiale qui a, par la Militia Immaculatæ 2, sa grande œuvre apostolique, considérablement fortifié la foi des Polonais avant les épreuves qu’ils allaient eux aussi subir. L’élan du Father Tim, vigoureusement encouragé par le supérieur du district d’Asie, Father Stelhin, qui a longtemps exercé son ministère en Pologne et en Europe de l’Est, s’inspire de l’esprit missionnaire et marial de ces deux grands saints. Pour bien comprendre Rosa Mystica, il faut simplement ajouter l’aspect « corporel » à la mission montfortaine et, pour cela, la référence par excellence c’est Notre Seigneur lui-même, qui lors de son passage sur la terre a manifesté son immense amour pour les hommes en guérissant les corps, comme signe de ce pourquoi Il a habité parmi nous : le salut des âmes.

A l’arrivée au Capitole, éreintés, les marcheurs assisteront à l’intronisation de Notre Dame dans les locaux. Ici, on ne connaît pas « la laïcité à la française » ! Après la cérémonie, petite fête de bienvenue avec danses folkloriques, mi-espagnoles, mi-asiatiques. Quatre cents ans de présence et de missions espagnoles expliquent la profondeur de la christianisation qui semble résister, – on le voit dans ses manifestations populaires, un peu comme en Amérique latine –, à la sécularisation galopante due à l’influence américano-européenne. Les Philippins ont encore l’âme ouverte à la prédication catholique et nous ont paru même extrêmement demandeurs, loin du scepticisme, de l’indifférence, voire de l’hostilité de nos sociétés occidentales. Pour combien de temps ? Les effets de la crise dans l’Eglise se manifestent davantage d’années en années : baisse des vocations, ignorance religieuse, recul du catholicisme au profit des sectes protestantes.

Médecins des corps

Le travail peut donc commencer le mercredi 15 au matin sous d’heureux auspices. A l’extérieur du grand gymnase, à l’abri du soleil sous des toiles tendues mais par une chaleur déjà forte et moite, la longue file d’attente des patients se forme. Ils passent entre les mains des volontaires préposés à l’enregistrement administratif et aux examens de première nécessité (taille, poids, température, tension artérielle, pouls, dextro.), qui les dirigent ensuite vers les médecins qui les attendent. Cette année, autour du Dr Jean-Pierre Dickès, qui s’est rendu à la mission malgré ses soucis de santé, accompagné de son épouse et sage-femme Bernadette, on retrouve les habitués « étrangers » : le fidèle Dr Gilbert Dichard et son épouse, le Dr Didier Genoud, neurologue valaisan, et l’amie vietnamienne de Rosa Mystica, le Dr Loan Phan. Et les fidèles philippins : le Dr June Viray, pédiatre de la première heure, dirigeant l’hôpital des enfants à Iloilo, qui consultera souvent jusqu’à une heure tardive pour absorber sa centaine quotidienne de petits patients, la charmante ophtalmologue de Manille, le Dr Elaine Baens-Araneta, submergée elle aussi car elle ne pourra rester que trois jours. Deux nouveaux ont, en outre, rejoint la mission : le Dr Henri Cousin, radiologue, reconverti pour la circonstance en généraliste, car le matériel de radiologie n’est pas encore dans les moyens de la mission ! Et le Dr Philippe de Geofroy, chirurgien ORL, dont le « gourbi » qui sert de « bloc opératoire » (une cabine en toile, une pauvre table et une lampe frontale pour l’éclairage) ne désemplira pas : petite chirurgie, essentiellement cutanée sous anesthésie locale.

L’armée a délégué chaque jour des praticiens militaires et des dentistes dont l’activité consiste essentiellement dans l’arrachage de dents trop gâtées pour être soignées. Deux pharmaciennes, la très fidèle Brigitte, et la toute jeune interne Laurène, assistées de quelques « préparatrices » veillent à la bonne distribution des remèdes après consultation ou intervention chirurgicale. Une opticienne d’Aix-les-Bains, Alexandra, qui cherchait depuis longtemps à faire acheminer des lunettes de récupération par une œuvre humanitaire sûre, a eu la grande joie de pouvoir elle-même rendre la vue à ses « clients ». Elle avait emporté avec elle un précieux instrument de mesure qui lui a permis de les équiper de lunettes adaptées. Son cœur a fondu bien souvent devant le bonheur de ses « miraculés », jeunes ou vieux, qui voyaient pour la première fois de leur vie ! Leur gratitude va aussi aux donateurs de lunettes ! Car on peut « participer au miracle » en envoyant à l’ACIM les lunettes, à verres unifocaux, en bon état dont on ne se sert plus. Les infirmières et aides-soignants sont à leur poste : Caroline Vergez, cheville ouvrière de l’équipe des volontaires français et étrangers, surveille le bon déroulement des opérations. Tout le monde bénéficie d’interprètes philippins qui font le lien entre patients (ne parlant pas toujours anglais) et soignants.

Médecins des âmes

Et tandis que toute cette équipe se met au travail avec ardeur en ne s’accordant qu’une brève pause à l’heure du déjeuner, une autre équipe se met aussi à l’œuvre : trois Oblates de la Fraternité assistées de six Béthaniennes (postulantes, dont une chinoise venue de République Populaire de Chine) ainsi que Sœur Lucie de la communauté des Missionnaires de l’Immaculée, se rendent auprès des patients (dont l’attente peut atteindre la demi-journée voire plus) pour leur parler de la Très Sainte Vierge Marie, les exhorter à porter la Médaille Miraculeuse et le Scapulaire, à s’engager dans la Militia Immaculatæ. Beaucoup le feront solennellement, lors des cérémonies de consécration et d’engagement répétées plusieurs fois par jour.

Nous avons là, sous nos yeux, le déroulement de ces Mary’s Missions que nous évoquions plus haut, et que le Father Tim multiplie sur son territoire d’apostolat. Impressionnant. C’est ainsi que, durant ces huit jours, nous avons vu s’agenouiller devant Notre-Dame de Fatima par centaines, militaires, policiers, jeunes gens, jeunes filles, personnes handicapées, vieillards… Le gymnase fait aussi office de chapelle ; sur le podium où trône la statue de la Vierge, il y a aussi l’autel ; la messe y est célébrée tous les soirs après le travail. Ces fidèles avec une bonne volonté simple et confiante, après avoir été enseignés par les sœurs puis vigoureusement exhortés par l’abbé en visaya, le dialecte régional, promettent à Notre Dame de La prier tous les jours avec au moins trois Ave Maria et l’invocation du Père Kolbe « O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous, pour tous ceux qui n’ont pas recours à vous, spécialement pour les Francs-Maçons, et pour tous ceux qui vous sont recommandés », et de faire quotidiennement « quelque chose » pour Elle. Le message de Fatima se diffuse, et par ces petites semences, c’est un appel à la prière et au sacrifice, en passant par Marie, dans un esprit de réparation, pour sauver nos âmes et celles des pécheurs les plus endurcis.

Les huit jours vont se succéder ainsi sans toujours se ressembler complètement : une journée sera consacrée à la réception d’un très grand nombre d’enfants polyhandicapés ou malformés que l’on voit peu en France, soit parce qu’on les a éliminés (l’avortement n’est pas encore légalisé aux Philippines, malgré les tentatives récurrentes des « forces de progrès »), soit parce que ces cas ont pu être pris en charge et améliorés, ce qui est impossible pour la majorité des Philippins qui n’ont pas les moyens de s’offrir ce genre de soins (aucune couverture sociale, sauf pour la tuberculose). Certains de ces petits patients pourront être traités sur place grâce à la prise en charge de l’ACIM.

Les deux derniers jours, une délégation de volontaires ira en mission dans deux villages montagnards : deux médecins, un dentiste, une pharmacienne, plusieurs infirmières et des volontaires non médicaux. L’opération se déroule de la même façon qu’au Capitole mais dans le cadre d’un barangay (quartier, district) sous le préau de la paroisse ou de l’école. Ils sont accompagnés des religieuses, du Father Tim et du Father Jacques Péron qui a été entraîné dans cette aventure philippine par deux volontaires « multirécidivistes », professeurs à l’école où il exerce son ministère en France. Même principe : tandis que les médecins consultent, les sœurs catéchisent enfants et adultes, expliquent la signification du scapulaire etc. Les abbés prêchent dans la rue, avec mégaphone, annoncent la messe du soir, à laquelle les villageois seront des centaines à se rendre, administrent plusieurs extrêmes onctions, et reçoivent les engagements de nouveaux Chevaliers de l’Immaculée… par centaines aussi. A la fin d’une de ces missions, un chef du barangay a consacré son quartier au Cœur Immaculé de Marie. Imaginez votre maire faire de même !

L’an prochain, nous reviendrons !

On se doute combien ces huit jours ont pu être chargés en fatigue, mais surtout en émotions : peines et joies – souvent mêlées, toujours fortes et profondes –, peines de voir tous ces enfants que l’on ne peut soulager, consolation de pouvoir adoucir parfois leur misère et leur douleur, de leur redonner espoir grâce à une prise en charge, – la sagesse d’Hippocrate nous rattrape jusque là-bas : « Guérir parfois, soulager souvent, consoler toujours » ! Tristesse d’apprendre le décès d’un de ces patients, emporté le premier jour de la Mission par une septicémie, mais joie de le savoir au Ciel puisqu’il a pu être baptisé et extrémisé avant de partir à l’hôpital où il a rendu son âme à Dieu : la Mission avait son Ange protecteur dès la première heure... Au fond, il faudrait un livre pour tout vous dire !

Les impressions sont souvent si fortes qu’il est heureux que ces moments intenses soient entrecoupés de quelques temps de détente qui permettent aux volontaires de reprendre leur souffle ! Soirée de Thanksgiving offerte par le gouverneur avec paella géante, chants et folklore de la région. Pour les friands de spécialités locales, dégustation de « balut », un grand moment de gastronomie philippine : œuf de canard couvé, cuit à la vapeur... autrement dit vous gobez un poussin entier ! Une initiation qui n’est pas à la portée ni au goût du premier venu ! Le dimanche, après la messe célébrée par le Father Stelhin à l’église de la mission de Gensan, et, des dizaines d’engagements dans la Militia Immaculatæ, la paroisse offre un joyeux festin de bienvenue et de remerciement, à l’image de la joie de vivre du peuple philippin : cochon grillé accompagné d’un charmant spectacle de danses exécutées par les enfants du prieuré. Certaines ressemblent étonnamment aux danses du pays basque ! Fruit de l’influence espagnole probablement. La dernière soirée fut, elle aussi, joyeuse et émouvante : qui n’a pas versé sa larme lorsque Yolly et son équipe de volontaires philippins ont entonné, dans un français hésitant et charmant, le chant de la promesse scoute ? Le refrain, que tous ont repris en chœur a retenti dans la salle et dans les cœurs : « Je veux t’aimer sans cesse, de plus en plus. Protège ma promesse, Seigneur Jésus ».

Auraient-ils voulu nous engager à revenir à la Mission l’an prochain ? Ils n’auraient pu mieux s’y prendre !

(Source : Nouvelles de Chrétienté n°164, mars-avril 2017)

 

 

  • 1En 1968, José María Sison, professeur à l’université Lyceum de Manille, a fondé le Parti communiste des Philippines. Egalement fondateur de la Nouvelle Armée du peuple, rompue à la guérilla, il est exilé à Utrecht (Pays-Bas), depuis trente ans.
  • 2Saint Maximilien Kolbe (1894-1941) fonda la Militia Immaculatæ (M.I.) le 17 octobre 1917 : « Que le plus grand nombre d’âmes s’unissent au Sacré-Cœur de Jésus, par la médiation de l’Immaculée. » Les Chevaliers de l’Immaculée Vierge Marie rejoignent l’Eglise Militante dans son combat sur terre contre le diable, le péché et l’erreur. « L’objet de la M.I. est d’œuvrer pour la conversion des pécheurs, les hérétiques, les schismatiques, etc. et particulièrement des francs-maçons, ainsi que pour la sanctification de tous, sous la protection et par l’intercession de la Vierge Immaculée. » (Saint Maximilien Kolbe)