Rappel sur le ministre du sacrement de l’Extrême-onction
L’Osservatore Romano du 21 octobre 2005 publie la note de la Congrégation pour la doctrine de la foi datée du 11 février 2005 signée par le préfet de la congrégation, le cardinal Joseph Ratzinger, et son secrétaire Mgr Angelo Amato.
La note stipule que "le Code de droit canonique dans le canon 1003 §1 reprend exactement la doctrine exprimée lors du Concile de Trente, selon laquelle seuls les prêtres sont les ministres du sacrement de l’onction des malades". En réaffirmant que "ni les diacres ni les laïcs ne peuvent exercer ce ministère", dont "toute action en ce sens constitue une simulation du sacrement", autrement dit un sacrement invalide.
Envoyée à toutes les Conférences épiscopales du monde pour information, la note est suivie d’un "commentaire" qui explique que "des tendances théologiques" mettant en doute cette doctrine "se sont manifestées ces dernières décennies" essentiellement dans "les régions où le manque de prêtres rend difficile l’administration du sacrement, alors que cette difficulté pourrait être résolue si des diacres permanents et des laïcs qualifiés étaient désignés ministres du sacrement".
Cette note "entend attirer l’attention sur le danger de ces pratiques qui, au détriment de la foi, causent un dommage spirituel important pour les malades que l’on veut aider". En effet "la théologie catholique se fonde sur l’Epître de saint Jacques pour le sacrement des malades": "Que celui qui est malade appelle à soi les prêtres de l’Eglise. Ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur. Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade : le Seigneur le relèvera et, s’il a commis des péchés, il recevra le pardon".
