Sacrement de mariage (3) : son unité

Source: FSSPX Actualités

Les propriétés essentielles du mariage sont l’unité et l’indissolubilité. 

L’unité consiste en ce que l’homme, tant que vit sa femme, ne peut avoir d’autre femme, et que la femme, tant que vit son mari, ne peut avoir d’autre mari. 

« Alors les Pharisiens l’abordèrent pour tenter Jésus ; ils lui dirent : “Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque motif que ce soit ?” Il leur répondit : “N’avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, les fit homme et femme, et qu’il dit : à cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront les deux une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni”. “Pourquoi donc, lui dirent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner un acte de divorce et de renvoyer la femme ?” Il leur répondit : “C’est à cause de la dureté de vos cœurs que Moïse vous a permis de répudier vos femmes : au commencement il n’en fut pas ainsi. Mais je vous dis, celui qui renvoie sa femme, si ce n’est pour impudicité, et en épouse une autre, commet un adultère ; et celui qui épouse une femme renvoyée se rend adultère” » (Mt 19, 3-9). 

« Ainsi une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari, elle épouse un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si son mari meurt, elle est affranchie de la loi, en sorte qu’elle n’est plus adultère en devenant la femme d’un autre mari » (Rm 7, 2-3). 

« Quant aux personnes mariées j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari ; si elle en est séparée, qu’elle reste sans se remarier ou qu’elle se réconcilie avec son mari ; pareillement, que le mari ne répudie point sa femme » (1 Cor 7, 10-11).