Sacrement de mariage (4) : son indissolubilité

Source: FSSPX Actualités

L’indissolubilité consiste en ce que les liens réciproques contractés au mariage ne peuvent être rompus que par la mort. Dieu l’a établi ainsi dès le commencement, lorsqu’il institua le mariage au paradis terrestre. 

« Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni » (Mt 19, 6). 

« Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère à l’égard de la première. Et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle se rend adultère » (Mc 10, 11-12). 

« Quiconque renvoie sa femme et en épouse une autre, commet un adultère ; et quiconque épouse la femme renvoyée par son mari commet un adultère » (Lc 16, 18). 

Le mariage entre fidèles, dès lors qu’il est contracté et consommé, est indissoluble. S’il fut seulement contracté, il peut être rompu de jure par la profession religieuse solennelle ou par une dispense spéciale du Saint-Siège. 

Le mariage entre infidèles ou non baptisés est naturellement indissoluble. 

L’autorité civile ne saurait briser le lien du mariage chrétien, car elle n’est pas compétente en matière de sacrement et qu’elle ne peut séparer ce que Dieu a uni. Le mariage civil n’est autre chose qu’une pure formalité prescrite par la loi pour donner et assurer les effets civils du mariage aux époux et à leurs enfants. 

Des époux chrétiens qui vivraient ensemble unis seulement par le mariage civil seraient dans un état habituel de péché mortel, et leur union resterait toujours illégitime devant Dieu et l’Eglise.