SIDA : La rançon

Source: FSSPX Actualités

 

Un événement est passé pratiquement inaperçu car en grande partie occulté par les médias qui soufflent souvent la trompette de la victoire alors que le combat n’est même pas commencé, mais qui évitent soigneusement de sonner le tocsin lors de la défaite.



A l’initiative de l’Institut Mérieux se déroule chaque année un colloque dit "des Cent Gardes" concernant les vaccinations. Cette année, le gratin des chercheurs mondiaux sur le SIDA s’est retrouvé à Annecy du 27 au 29 octobre pour faire le point sur la vaccination contre le virus VIH du SIDA. Rappelons que le SIDA touche actuellement au moins 40 millions de personnes dans le monde. On estime que ce chiffre sera multiplié au moins par 5 dans les 8 années à venir et que les traitements ne font que retarder l’évolution de la maladie ; on tend d’ailleurs à les appliquer de plus en plus tard dans l’évolution de celle-ci en raison des résistances et des mutations que le microbe développe. L’alternative est de trouver au plus vite un vaccin efficace. Or, si l’on en croit les documents de synthèse de ce colloque, il existe trois pistes, compte tenu des découvertes antérieures concernant les vaccins:

- Le vaccin à base de VIH vivant atténué (comme dans la variole) : il entraîne au bout de quelques années la maladie. On infectera donc tous les vaccinés.

- Le vaccin à base de VIH inactivé (comme dans la polio). L’inactivation entraîne la destruction de l’enveloppe du virus inactivé et par là l’apparition de l’immunité.

- Le vaccin à base de protéines extraites du virus : il existe un risque incontrôlé de créer des pathologies nouvelles.



Toutes ces difficultés sont la conséquence des mutations du virus et aussi de sa variabilité en sous-types; et les anticorps de ces sous-types sont très difficiles à mettre en évidence. Pour compliquer l’expérimentation, il n’existe pas de modèle animal reproduisant la situation de l’homme.

De plus, on ne sait pas s’il faut protéger contre l’infection de l’organisme ou contre la progression de la maladie dans l’organisme. On ne sait pas s’il faut développer une immunité humorale (donc venant surtout du sang) ou une immunité au niveau des cellules. On ne sait pas pourquoi les anticorps qui se développent dans l’organisme ne sont pas suffisants pour neutraliser le virus. On ne sait pas - au cas où ils seraient suffisants - s’ils neutraliseraient les sous-types. On ne sait pas comment créer une immunité cellulaire etc. Pratiquement toutes les lignes de réflexion se terminent par un point d’interrogation. Des dizaines d’essais ont été effectués depuis treize ans par des équipes disséminées sur tous les continents. Les médias saluaient le début des essais, mais dissimulaient soigneusement les échecs.

Il s’agit donc là probablement du plus grand défi que l’humanité doit affronter dans la trajectoire de son histoire. Le virus est le cheval de Troie qui va prendre toute la cité terrestre pour la détruire. Il est en effet là devant les portes de la cité. Et nous l’introduisons nous-mêmes. Tout le monde sait maintenant que l’homosexualité est une des principales causes de la pandémie. On fait tout pour l’encourager (en France: subvention à la Gay Pride, création d’un musée de l’homosexualité à Paris, mise en place de lois pour réprimer "l’homophobie"). Un certain nombre de pays ont légalisé l’usage d’une ou plusieurs drogues : et là aussi on sait que les drogués par leurs pratiques sont plus exposés que le reste de la population. On favorise la licence des mœurs au nom de l’usage de préservatifs en caoutchouc dont l’efficacité est plus que douteuse. La rançon à payer sera terrible.

Or la seule prévention, le seul vaccin qui existe et qui soit efficace contre le SIDA est l’observation des commandements de Dieu en matière de sexualité. Il faut oser le dire. Mais quand le politiquement correct aura compris que toute la question se résume essentiellement à cela, il sera vraisemblablement trop tard.


Dr Jean-Pierre Dickès

Président de l’ACIM

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